Dix pour cent d’économie sur les coûts ICT des services publics
Les coûts consentis pour la maintenance du software de déclaration électronique de sécurité sociale sont de dix pour cent inférieurs en raison de l’activité gouvernementale réduite de ces derniers mois.
Les coûts consentis pour la maintenance du software de déclaration électronique de sécurité sociale sont de dix pour cent inférieurs en raison de l’activité gouvernementale réduite de ces derniers mois.
Voilà ce qu’a déclaré Frank Robben, administrateur général de la BCSS, en marge du twunch (contraction de lunch et de Twitter) organisé par le ministre de l’entreprise, Vincent Van Quickenborne (Open VLD). “Un gouvernement de plein exercice tiendrait davantage compte de la gestion des versions (release management).”
Robben veut ainsi dire qu’il ne doit actuellement plus faire face à des décisions politiques non coordonnées qui exigent toutes sortes d’adaptations au software. “Ne me comprenez pas mal: un gouvernement doit diriger, ce qui nécessite un ajustement permanent de la politique à suivre, comme par exemple en concédant des réductions de cotisations, afin d’amener/ramener/conserver au travail les jeunes, les chômeurs âgés ou de longue durée. Mais pour l’application de ces décisions au niveau de nos logiciels, des accords de gestion des versions (release management) doivent être conclus.”
“Traditionnellement, nous devons effectuer des adaptations quasiment à tout moment, ce qui exige à chaque fois de nouveaux tests”, ajoute encore Robben. “Mais si nous pouvions convenir avec les pouvoirs publics qu’il y aurait par exemple 4 releases par an, où à chaque fois des adaptations seraient effectuées qui seraient suffisamment définitives, cela permettrait de réaliser de sérieuses économies. Car tout se ferait alors en une seule fois. Il ne faudrait donc effectuer des tests qu’une seule fois aussi, ce qui diminuerait par définition les coûts.”
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