Digipolis: La piste de la commercialisation n’est ‘pas évidente’
“Nous sommes toujours intéressés par la vente de nos applications, mais c’est loin d’être évident”, déclare Peter Crombecq, directeur de Digipolis, qui fournit des services IT aux villes de Gand et d’Anvers et à leurs CPAS.
“Nous sommes toujours intéressés par la vente de nos applications, mais c’est loin d’être évident”, déclare Peter Crombecq, directeur de Digipolis, qui fournit des services IT aux villes de Gand et d’Anvers et à leurs CPAS.
Petit retour en arrière d’un an. A l’époque, Digipolis venait de lancer une étude de marché. La question principale était de savoir si les applications développées par Digipolis pour ses actuels commanditaires pouvaient éventuellement s’avérer aussi intéressantes pour d’autres pouvoirs publics (communes, provinces, gouvernement flamand,…) et, par extension, peut-être même pour les entreprises privées. Et de savoir aussi si des parties étaient intéressées par prendre en charge la commercialisation de ces applications. Et Crombecq de citer ici comme motivation ‘des considérations purement financières’, afin de contrer le phénomène des moyens toujours plus rares.
Un an plus tard, cette commercialisation semble donc ne pas être vraiment simple. “Nous avons parlé avec plusieurs partenaires [non nommément cités, NDLR] suite à l’étude de marché, explique Crombecq. Ces partenaires restent intéressés, mais évidemment sous certaines conditions.” Le principal point d’interrogation concerne la ‘vendabilité’ pure des applications. “Nous avons commandité un audit sur le sujet. Du rapport, il nous faut conclure que nous disposons d’une part d’applications majoritairement réalisées sur mesure et d’autre part d’applications web beaucoup plus modestes. Vous comprendrez que ce n’est pas cela qui rapporte énormément.”
Crombecq conclut par conséquent que la question posée l’an dernier – ‘Les applications de Digipolis peuvent-elles être un succès commercial?’ – est encore et toujours ouverte, que l’intérêt existe toujours, mais que ce n’est “pas évident”. Il ne souhaite pas préciser quand le noeud gordien sera tranché. “Peut-être cette année encore, mais cela peut aussi prendre plus de temps. Actuellement, la recherche de davantage de moyens financiers reste un souci, confirme Crombecq. Mais je pense que cet obstacle est présent à chaque niveau des autorités communales, régionales et fédérales…”
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