Des studios de cinéma, firmes de disques et instances publiques se livrent à du piratage internet
Même s’ils combattent depuis des années déjà la diffusion illégale de leurs productions sur internet, les grands studios cinématographiques et firmes de disques se rendent eux-mêmes coupables de partage de fichiers (‘filesharing’) via des sites illégaux. Même le personnel d’instances gouvernementales internationales, telles les Parlements européen et américain, plaide coupable. Voilà ce que démontre une double enquête effectuée d’une part par le blog Torrentfreak et d’autre part par le système de traçage (‘tracking’) ScanEye.
Même s’ils combattent depuis des années déjà la diffusion illégale de leurs productions sur internet, les grands studios cinématographiques et firmes de disques se rendent eux-mêmes coupables de partage de fichiers (‘filesharing’) via des sites illégaux. Même le personnel d’instances gouvernementales internationales, telles les Parlements européen et américain, plaide coupable. Voilà ce que démontre une double enquête effectuée d’une part par le blog Torrentfreak et d’autre part par le système de traçage (‘tracking’) ScanEye.
D’une première enquête, il est apparu que le personnel des grands conglomérats cinématographiques Paramount Pictures, Warner Bros., Disney, Sony Pictures et 20th Century Fox ont exploité le réseau de distribution illégal BitTorrent et ce, sur le propre réseau de leur entreprise. Ces collaborateurs y diffusent illégalement des films et des jeux, dont – et ce n’est pas rare – ceux de leurs principaux concurrents.
Torrentfreak et ScanEye ont encore été plus loin et ont découvert que les firmes de disques Sony Music Entertainment, Warner Music Group et Universal Music Group ont elles aussi diffusé du contenu illégal via des sites torrent. Il en va d’ailleurs de même d’instances gouvernementales internationales comme le Parlement européen, le Parlement américain et le Ministère américain de la Justice.
Le contenu est diffusé via des adresses IP statiques au sein des entreprises. Torrentfreak et ScanEye ont cependant repéré l’origine de ces adresses IP et, partant, qui sont les fauteurs.
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