Des fournisseurs continuent de vendre des caméras de surveillance chinoises peu sûres

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Malgré des actions répétées de magasins web, des fournisseurs continuent de commercialiser des caméras de surveillance chinoises peu sûres. L’avertissement est lancé par le Consumentenbond, le pendant néerlandais de Test Achats. Au niveau mondial, 3,5 millions de ces caméras auraient déjà été installées, dont plusieurs dizaines de milliers aux Pays-Bas et en Belgique. Selon des experts, elles peuvent être aisément piratées.

Les caméras en question sont fabriquées par l’entreprise chinoise HiChip. Celle-ci attribue certes à ses produits des numéros d’identification uniques, mais qui sont très prévisibles, ce qui simplifie la vie des hackers pour pouvoir y accéder. Les mots de passe par défaut sont eux aussi faciles à pirater, et la sécurité générale laisse à désirer.

Les hackers ont beau jeu

Les consommateurs courent ainsi le risque que des personnes mal intentionnées puissent visionner les images de ces caméras de surveillance. Des hackers ont beau jeu aussi de les désactiver ou d’avoir accès à d’autres appareils connectés au réseau.

HiChip a précédemment déjà été informée de ces problèmes, mais elle n’a jamais rien fait pour améliorer ses produits. Aujourd’hui, l’entreprise a toutefois promis de faire le nécessaire. Les caméras du fabricant chinois sont vendues sous des marques telles Gatocam, MEOBHI, WYJW, Zycurity (Crazy) et PNI. Si ces marques sont éjectées des magasins web, les produits refont souvent surface ailleurs sous une autre appellation.

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