Des appareils portables tels les contrôleurs de fitness peuvent vous suivre partout
Ce qu’on appelle en jargon les ‘wearables’, tels les contrôleurs de fitness qui tiennent à jour vos activités sportives, sortiront probablement bientôt de la phase d”early adoption’. Mais dans un rapport d’enquête, l’entreprise de sécurité Symantec place quand même des points d’interrogation sur la sécurité qu’offrent ces petits appareils.
Selon des estimations émises par l’analyste de marché ABI Research, l’on expédiera d’ici 2018 dans les points de vente annuellement 485 millions de ces wearables (montres, lunettes, bracelets et contrôleurs de fitness intelligents). Or aujourd’hui déjà, nombreux sont ceux qui utilisent des contrôleurs de fitness portables de Samsung, Fitbit ou Jawbone notamment, et plus nombreux encore sont ceux qui recourent à des applis pour smartphone capables de suivre toutes vos activités quotidiennes.
D’une enquête réalisée par Symantec, il apparaît que des risques de sécurité sont liés à une grande partie de ces appareils et applis qui font du ‘self-tracking’, à l’instar de l’équipement de fitness portable bien connu, permettant de mesurer vos performances sportives.
“Tous les wearables que nous avons examinés et qui sont capables de tenir à jour vos activités – y compris les appareils de marques en vue – sont vulnérables au ‘location tracking'”, selon Symatec.
Il en résulte que des informations personnelles peuvent tomber entre les mains de tiers, ajoute-t-on chez Symantec. Ces informations peuvent être tout aussi bien les endroits et les heures où vous allez régulièrement faire votre jogging, mais aussi le nombre de kilomètres que vous parcourez en moyenne, votre pouls, votre âge, votre sexe, votre taille, votre poids et votre adresse.
Selon le rapport, “ces infos pourraient s’avérer utiles pour des autorités, des responsables de marketing, des entreprises et – évidemment – des cybercriminels”.
Que peut-on y faire? Désactiver des fonctions telles wifi et Bluetooth, lorsqu’on n’utilise pas les appareils, et bien réfléchir aux applis à installer pour éviter de dévoiler trop facilement des données personnelles.
Les fabricants de wearables devraient eux aussi rendre la vie des consommateurs plus facile quant à désactiver certaines fonctions, lorsque les appareils ne sont pas utilisés, affirme-t-on enfin chez Symantec.
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