Deloitte se paie Numius
Deloitte Consulting a racheté Numius.
Deloitte Consulting a racheté le spécialiste louvaniste de la gestion des performances Numius.
Numius a été créée en 1999 par Geert Hallemeesch et Jo Coutuer, à l’époque encore sous l’appellation ‘Hallemeesch & Coutuer’. Plus tard, Thierry Cloetens est venu aussi s’ajouter à la structure de l’actionnariat. Aujourd’hui, Numius, un IBM Premier Business Partner, est devenue une entreprise occupant 33 personnes et réalisant un chiffre d’affaires de quelque 5,5 millions d’euros.
“Deloitte et nous-mêmes avions chacun un business plan à long terme”, explique Jo Coutuer, managing partner chez Numius. “Au terme des négociations, nous avons pris conscience que nous pourrions réaliser conjointement plus rapidement nos objectifs.” L’équipe de l’Information Management Service Line de Deloitte Consulting se distinguait surtout dans SAP, alors que Numius se focalisait principalement sur IBM. “Nous spécialiser aussi dans SAP nous aurait pris des années”, admet Coutuer. “En outre, nous étions ainsi vraiment complémentaires, y compris sur le plan des clients.” En outre, selon lui, la structure directoriale est comparable et la manière de proposer les services est similaire. “Numius ajoute aussi sa plate-forme ‘cloud’ de ‘business analytics’ et ses formations via ‘Numius Academy’.”
Le rachat n’aura pas de conséquences importantes pour les clients des deux entreprises. En interne, les structures de management des deux entreprises fusionneront. “Les deux équipes déménageront bientôt vers une ‘nouvelle zone’ dans les installations de Deloitte à Diegem, de sorte que ce soit ‘nouveau’ pour tout le monde. Du point de vue juridique, il s’agit bien d’un rachat, mais sur le plan opérationnel, nous considérons plutôt la transaction comme une fusion. Les deux équipes ont en effet une taille parfaitement comparable.” L’opération engendrera une équipe de quelque 75 personnes.
Du point de vue financier, Coutuer ne souhaite pas donner trop de détails: “Mais je veux insister sur le fait qu’avec cet accord de rachat, nous mettons plutôt en commun notre risque d’entrepreneurs. En d’autres mots, nous continuerons à entreprendre. En témoigne, selon moi, le fait que le management restera en place après le rachat: nous n’avons dû signer aucun délai minimum ou quelque chose de ce genre.”
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