D-Link accusée d’une sécurisation laxiste
L’entreprise taïwanaise D-Link est traînée en justice par la Federal Trade Commission (FTC) américaine, parce qu’elle n’aurait pas accordé suffisamment d’attention à la sécurité dans ses produits.
La FTC estime que D-Link ne protège pas suffisamment les routeurs et caméras qu’elle vend aux consommateurs et aux entreprises contre les infractions possibles de la part de pirates (hackers). Une plainte que rejette D-Link. L’entreprise évoque dans un communiqué “des accusations qui ne sont basées sur rien” et envisage donc de les réfuter. D-Link attire aussi l’attention du contrôleur à la consommation américain sur le fait qu’il n’a pas démontré que des consommateurs aient subi des dommages bien réels.
Le FTC a fait de la sécurité des appareils connectés à internet tels les routeurs, webcams et magnétoscopes numériques un important élément d’attention. Les questions relatives à la sécurité de l’Internet of Things (IoT ou internet des choses) ont en effet fortement augmenté après une récente vague d’attaques visant quelques-uns des principaux sites web au monde: des attaques qui ont été exécutées par un botnet constitué d’appareils IoT mal protégés et par conséquent pris en otage.
Les experts en sécurité dénoncent depuis assez longtemps déjà les dangers engendrés par l’IoT, et appellent les fabricants à prendre leurs responsabilités et à prévoir une solide protection. L’Europe le veut du reste aussi: c’est ainsi qu’un label est en préparation, destiné à indiquer clairement si un produit répond vraiment aux exigences sécuritaires en vigueur.
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