CTG: “Ne pas comparer des pommes et des poires”
“CTG était trop chère”, a affirmé la commission de la communauté flamande à propos du choix du fournisseur pour le développement du registre des inscriptions de l’enseignement néerlandophone à Bruxelles. “Ils ont comparé des poires et des pommes”, répond Filip Gydé, managing director de CTG Belgium.
“CTG était trop chère”, a affirmé la commission de la communauté flamande à propos du choix du fournisseur pour le développement du registre des inscriptions de l’enseignement néerlandophone à Bruxelles. “Ils ont comparé des poires et des pommes”, répond Filip Gydé, managing director de CTG Belgium.
C’est dorénavant le service IT de la commission de la communauté flamande (VGC) en collaboration avec RealDolmen qui va se charger du développement du système des inscriptions aux écoles néerlandophones bruxelloises. Jean-Luc Vanraes, président du collège, avait qualifié l’offre du précédent partenaire IT, CTG, “de trop élevée”. Le montant de 545.000 euros hors TVA avait été cité.
“Ce montant est exact”, réagit Filip Gydé. “Mais il ne faut pas comparer des pommes avec des poires. Il s’agissait là d’une offre sur base d’une analyse détaillée de plus de 100 pages. Nous avions prévenu la VGC: tout est possible, mais cela a évidemment un coût. Et les voilà qui se disent effrayés.”
Il est à présent fait appel à RealDolmen pour la mise au point du moteur d’ordre de préséance. “Il s’agit là d’une différence sensible d’approche”, ajoute Gydé. “Subitement, la VGC en revient à une approche minimale pour laquelle elle aurait pu nous consulter aussi, mais tel n’a pas été le cas. C’est du reste parfaitement son droit: la VGC peut choisir de demander une offre à qui elle veut. Nous ne sommes pas des mauvais perdants, mais il s’agit de faire des comparaisons correctes.”
Les problèmes techniques et les erreurs du passé n’auraient-elles pas pu jouer un rôle dans le choix du fournisseur IT? “Cela ne devrait pas pouvoir jouer, étant donné que tout le monde était d’accord après coup pour dire que la cause des incidents n’était pas unilatéralement chez nous. En outre, la VGC ne nous aurait pas non plus demandé d’effectuer une analyse poussée.”
Par ailleurs, Gydé peut comprendre la préoccupation du conseiller Jef Van Damme qui affirmait: “Je trouve bizarre le fait que la société RealDolmen n’ait eu besoin que d’1 mois pour réaliser ce que CTG n’a pu faire en 6 mois. J’espère que la solution sera la bonne.” Gydé: “La mise au point du moteur d’ordre de préséance ne représentait que quelque 10 pour cent de notre offre totale. C’est donc parfaitement possible d’y arriver dans ce délai.”
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