“Croissance zéro pour la technologie en 2012”
La fédération technologique Agoria s’attend à une année 2012 très difficile pour le secteur. Une croissance nulle est le maximum susceptible d’être atteint. Malgré la crise, l’emploi demeurera cependant stable.Mais d’abord la bonne nouvelle: 2011 a été une bonne année pour le secteur technologique. La croissance y a été de pas moins de 11,6 pour cent. L’emploi a crû par rapport à l’année précédente (+ 3.600 jobs) dans l’industrie technologique pour passer de quelque 275.000 à quasiment 280.000 postes de travail.Mais pour 2012, Agoria se fait du souci. Il n’y aura pas de réelle croissance ou à peine, selon la fédération. D’un sondage réalisé parmi ses membres, il ressort que ceux-ci se préoccupent surtout de l’inflation et de l’indexation dans notre pays. En outre, il y a la crainte de nouvelles taxes et d’une hausse de l’impôt de société suite aux interventions sur la déduction des intérêts notionnels. Autre point délicat: la difficulté de pourvoir aux places vacantes. Le climat social se classe en cinquième position, et les conséquences de la crise de l’euro en sixième. “Agoria attend du nouveau gouvernement fédéral que pour réduire le déficit public, il évite de lever de nouvelles taxes, car cela risquerait d’accroître encore le ralentissement de la croissance”, déclare Paul Soete, CEO d’Agoria, dans un communiqué.
La fédération technologique Agoria s’attend à une année 2012 très difficile pour le secteur. Une croissance nulle est le maximum susceptible d’être atteint. Malgré la crise, l’emploi demeurera cependant stable.
Mais d’abord la bonne nouvelle: 2011 a été une bonne année pour le secteur technologique. La croissance y a été de pas moins de 11,6 pour cent. L’emploi a crû par rapport à l’année précédente (+ 3.600 jobs) dans l’industrie technologique pour passer de quelque 275.000 à quasiment 280.000 postes de travail.
Mais pour 2012, Agoria se fait du souci. Il n’y aura pas de réelle croissance ou à peine, selon la fédération. D’un sondage réalisé parmi ses membres, il ressort que ceux-ci se préoccupent surtout de l’inflation et de l’indexation dans notre pays. En outre, il y a la crainte de nouvelles taxes et d’une hausse de l’impôt de société suite aux interventions sur la déduction des intérêts notionnels. Autre point délicat: la difficulté de pourvoir aux places vacantes. Le climat social se classe en cinquième position, et les conséquences de la crise de l’euro en sixième.
“Agoria attend du nouveau gouvernement fédéral que pour réduire le déficit public, il évite de lever de nouvelles taxes, car cela risquerait d’accroître encore le ralentissement de la croissance”, déclare Paul Soete, CEO d’Agoria, dans un communiqué. L’approche de l’inflation galopante doit en outre constituer l’une des priorités du nouveau ministre de l’économie. Et de citer en outre la carence structurelle d’ingénieurs, d’informaticiens et de personnel technique. “Si les places vacantes ne sont pas pourvues, un certain nombre d’activités devront être confiées à l’étranger, ce qui menacera d’autant la croissance économique de notre pays. Le gouvernement fédéral doit miser sur l’activité et une augmentation du taux d’emploi, mais la hausse de la pression fiscale sur les travailleurs actifs et hautement qualifiés aurait un effet démoralisant.”
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