Comment risquer le licenciement pour un tweet
Un tweet douteux, mais surtout très controversé a coûté son emploi à une directrice PR appelée Justine Sacco.
Justine Sacco – responsable PR chez IAC, l’entreprise à l’origine notamment de Tinder et Vimeo – a posté une plaisanterie douteuse sur Twitter. Elle a été licenciée pour l’avoir fait.
Avant que Sacco ne grimpe le week-end dernier à bord d’un avion en direction de l’Afrique du Sud, elle envoya ce message à ses plus de 4.000 suiveurs sur Twitter: “Je vais en Afrique. J’espère que je n’y contracterai pas le sida. Je plaisante, je suis blanche!”
Le tweet a fait un tabac en un minimum de temps: il fit l’objet de plus de 3.500 réactions et fut cité plus de 1.700 fois comme favori.
Ce tweet… plaisantin a fortement déplu chez IAC: “C’est grossier, outrageant et cela ne reflète pas les valeurs de l’entreprise. Nous allons donc réagir de manière adéquate.” IAC a tenu parole en licenciant Justine Sacco le lendemain même.
Le côté ironique de l’histoire, c’est que Sacco a un père sud-africain et est elle-même née en Afrique. “J’ai élevé ma fille aux Etats-Unis, parce que l’Afrique du Sud était trop raciste”, a déclaré son père.
Le tweet incriminé, ainsi que le compte @JustineSacco ont été supprimés. Sacco a entre-temps présenté ses excuses: “Les mots ne peuvent exprimer les regrets que j’ai d’avoir causé de la peine. Je veux présenter mes excuses au peuple sud-africain que j’ai insulté avec ce tweet inutile.”
Les choses pourraient-elles encore s’arranger? “Le temps qui passe, les actions entreprises et l’indulgence humaine devraient faire en sorte que la personne que nous avons apprise à connaître comme quelqu’un de bien, ne soit pas condamnée pour toujours “, a-t-on déclaré chez IAC.
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