Cisco s’attend à un raz-de-marée de rachats
John Chambers, patron du fournisseur de réseaux et télécoms Cisco Systems, envisage énormément de reprises en 2009.
John Chambers, patron du fournisseur de réseaux et télécoms Cisco Systems, envisage énormément de reprises en 2009.
John Chambers, directeur général de Cisco Systems, table pour 2009 sur un très grand nombre de rachats par son entreprise. Le fournisseur de réseaux cible principalement les fournisseurs vidéo, a-t-il déclaré lors du salon électronique CES à Las Vegas. Grâce à ces reprises, Cisco espère gagner en importance sur le marché de l’électronique à la consommation.
“La vidéo est l’application de base vers laquelle je me tourne, explique Chambers à l’agence de presse Reuters. Non seulement dans les catégories données et voix, mais aussi dans le secteur visuel.” Cisco est l’un des principaux fabricants mondiaux de commutateurs de réseau et de routeurs internet et entend se profiler davantage en tant que marque à la consommation. “Vous pouvez vous attendre à ce que de nombreux produits, collaborations et rachats soient annoncés (…) Nous y mettrons tout le poids de notre société”, ajoute encore le directeur.
Selon Chambers, la piètre situation économique mondiale offre à son entreprise des opportunités d’investir davantage sur le marché des consommateurs. Cisco pourra utiliser à merveille sa position favorable en matière de liquidités et son ample vision sur le plan des produits lors du développement de nouveaux projets. Cisco est pour ce faire mieux placé que ses concurrents sur le marché, juge le directeur. Et d’ajouter que Cisco dispose de 27 milliards de dollars sur son compte en banque.
Il s’attend à ce qu’en 2009, sa société lance sur le marché une version grand public de sa solution de visioconférence TelePresence. Selon lui, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, possèdent une grande TV HD nécessaire pour cette technologie. Les coûts de la variante professionnelle de TelePresence, incluant un solide écran avec microphones et mini-caméras incorporés, peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros. La solution grand public coûtera nettement moins cher, conclut Chambers.
En collaboration avec Computable
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