Bye bye, le Blackberry?
Il y a quelque cinq ans, nous étions descendus sur la Croisette de Cannes, à l’époque encore le lieu incontournable du mobile, à l’occasion du 3GSM World Congress. C’est cette année là que nous avions découvert le Blackberry dont le look suscita de notre part un sentiment d’admiration, suivi – osons l’écrire – d’une autre sensation similaire en voyant la parfaite intégration de l’e-mail, de l’agenda et des contacts.
Il y a quelque cinq ans, nous étions descendus sur la Croisette de Cannes, à l’époque encore le lieu incontournable du mobile, à l’occasion du 3GSM World Congress. C’est cette année là que nous avions découvert le Blackberry dont le look suscita de notre part un sentiment d’admiration, suivi – osons l’écrire – d’une autre sensation similaire en voyant la parfaite intégration de l’e-mail, de l’agenda et des contacts.
Voilà pourquoi, il est devenu, tout comme le Nokia d’ailleurs, depuis des années mon fidèle compagnon. Si l’on en croit les adeptes d’Apple, l’iPhone se distingue lui aussi. Et que tous ceux qui pensaient que la vogue s’essoufflerait bien vite, se tournent vers Mobistar, encore et toujours enchantée des ventes du petit bijou.
Or que constate-on aujourd’hui? Par temps de crise, le comptable passe au crible la moindre dépense. Et voici que le Blackberry doit être restitué parce que jugé trop cher. Non seulement chez Toyota, mais aussi chez Mastercard, les collaborateurs doivent s’en défaire. D’autres entreprises suivront, n’en doutons pas.
Trop cher? Chez nous aussi, son utilisation est limitée à la direction générale. Que doivent donc penser les collaborateurs qui se voient contraints de rendre un appareil qu’on leur avait confié pour accroître la productivité, réduire la perte de temps, prendre des décisions plus rapides,… Le management se serait-il à ce point trompé? L’accroissement de productivité ne compenserait-elle pas une facture assez élevée?
Peut-être les opérateurs GSM devraient-ils enfin se soucier de réductions tarifaires, de package deals, et ce non seulement à l’étranger, mais surtout en Belgique. Que se passera-t-il si de plus en plus d’entreprises exigent que leurs collaborateurs renoncent à leur Blackberry et à d’autres petits appareils mobiles? Reste encore à savoir si les employés le récupéreront au cas où les tarifs diminueraient. Existe-t-il une issue pour le Blackberry?
Le 3GSM World Congress, rebaptisé GSMA Mobile World Congress, est désormais organisé à Barcelone, même si des voix s’élèvent pour le ramener à Cannes. Qu’il est bon en effet de flâner sur la Croisette, avec ou sans Blackberry. Sous le soleil évidemment!
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici