Le fondeur de puces NXP d’Eindhoven va, conjointement avec l’entreprise taïwanaise Vanguard, construire une usine de puces à Singapour, dont coût 7,8 milliards de dollars. L’usine devrait être opérationnelle en 2027.
Le fondeur de puces NXP d’Eindhoven va, conjointement avec l’entreprise taïwanaise Vanguard, construire une usine de puces à Singapour, dont coût 7,8 milliards de dollars. L’usine devrait être opérationnelle en 2027.
Vanguard, détenue en partie par le producteur de puces taïwanais TSMC, détiendra soixante pour cent de l’usine. L’entreprise taïwanaise investira dans un premier temps 2,4 milliards de dollars dans la coentreprise, et la néerlandaise NXP 1,6 milliard. 1.500 personnes travailleront dans l’usine. Vanguard possède déjà une usine à Singapour.
Tensions géopolitiques
Grâce à la nouvelle usine, les entreprises répondront aux souhaits des grandes firmes technologiques qui ne veulent pas devenir trop dépendantes de sites de production situés dans des pays où des tensions géopolitiques peuvent surgir. C’est ainsi qu’une escalade des relations entre la Chine et les Etats-Unis pourrait perturber la production de puces à Taiwan, leader du marché mondial des semi-conducteurs.
Le choix de Singapour est une bonne nouvelle pour le tout nouveau premier ministre, Lawrence Wong. Des pays comme le Vietnam, la Thaïlande et la Malaisie font également de leur mieux pour attirer des fondeurs de puces.
