Rimage : du stockage à la gestion des données

© Getty Images
Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Avec l’explosion des volumes de données, la gestion de bout en bout du cycle de vie des données devient un défi majeur. Avec sa plateforme DLM (data lifecycle management) et tout récemment son DAM (digital asset management) baptisé Sophia, Rimage offre une solution de gestion sécurisée et optimisée des données.

« Nous pouvons faire valoir plus de 40 ans d’expérience dans la gestion sécurisée des données », précise d’emblée Richard Bump, chief operations and chief revenue officer de Rimage, à l’occasion du récent IT Press Tour en Californie. Au départ en effet, Rimage propose du stockage sur disque optique à longue durée de rétention et particulièrement fiable et sécurisé. Avec une base installée de plus de 3.000 clients dans les secteurs du pharma, de l’application des lois et du médical essentiellement.

Nouvelle approche

Or désormais, l’explosion des données (qui sont créées et parfois plus jamais utilisées sans être effacées), l’adoption de l’IA (et pas uniquement dans les LLM ou large language models), l’extraction d’intelligence (l’analytique par ex.) et la nécessité d’assurer la continuité d’activité sont autant de défis pour les organisations. Sans parler de la maîtrise des coûts ou des aspects liés aux émissions de CO2 et à la durabilité. « Les clients recherchent désormais une architecture flexible et ouverte, qui leur garantissent la conformité et la ‘data awareness’, mais aussi qui offre un TCO réduit, sans oublier la sécurité », analyse Richard Bump.
Rimage a dès lors mis au point une architecture modulaire, associant matériel (basé sur des disques optiques laser, noblesse oblige) et logiciels, et qui offre une gestion de bout en bout du cycle de vie des données.

En termes de matériel (et même si elle se dit agnostique), Rimage propose sa plateforme ELS (Electronic Laser Storage) qui se veut fiable, à haute capacité de stockage, sécurisée, ‘verte’ et à coût réduit pour le stockage, l’archivage et la préservation des données. Au niveau du logiciel, l’entreprise a développé le Rimage Data Lifecycle Management (DLM), une plateforme de bout en bout pur l’ingestion, le nettoyage, l’accès et le partage, le stockage, puis éventuellement la destruction de données, avec un outil de reporting.

Par ailleurs, Rimage ajoute qu’en fonction des besoins du client, elle peut intégrer des modules développés par des partenaires ou même des solutions open source lorsque ceux-ci offrent une vraie valeur ajoutée (par ex. en matière de sécurité). « Nous pouvons proposer séparément le matériel et les logiciels », tient à préciser Richard Bump dont le modèle de commercialisation est mixte : soit en direct, soit via des partenaires (et ce tant aux États-Unis qu’en Europe).

Évolution

Tout récemment, Rimage a enrichi son offre avec le logiciel Sophia de digital asset management (DAM), qui s’intègre dans la plateforme complète de digital lifecycle management (DLM). Cet outil offre des fonctions d’injection automatique de données, d’extraction et d’enrichissement de métadonnées sur base de l’IA, de recherche et de récupération de données, d’intégration et de collaboration transparentes, ainsi que de gouvernance et de sécurité. « Sophia est agnostique en termes de données, offre un déploiement aisé et permet une IA personnalisée », résume encore Richard Bump. Qui insiste aussi sur le fait que Sophia est agnostique en termes de données, d’un déploiement facile et supporte une IA personnalisable.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire