Hammerspace réalise la promesse du cloud hybride

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Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Pour permettre aux organisations de tirer pleinement profit du cloud hybride, Hammerspace propose un service de gestion des données reposant sur une couche de virtualisation. D’autant qu’avec l’explosion des données liées notamment à l’IA, ce besoin devient critique.

« Actuellement, les données des entreprises restent dans des silos, que ce soit sur site ou dans le cloud », fait remarquer d’entrée de jeu David Flynn, CEO et cofondateur de Hammerspace, rencontré à l’occasion de l’IT Press Tour dans la Silicon Valley. « Ainsi, le cloud hybride n’a pas tenu ses promesses puisque tant les hyperscalers que les partenaires de cloud verrouillent leurs clients dans leur écosystème. »

En fait, raisonne-t-il encore, il faudrait mettre au point une solution agnostique des vendeurs et qui supporte à la fois le cloud-to-cloud, le cloud-to-on-prem et le on-prem-to-on-prem. Car si le cloud peut se révéler intéressant pour une startup en termes d’élasticité et d’investissement d’entrée, les coûts explosent rapidement. « D’où notre idée d’opter pour une approche hybride avec une couverture globale.

Système de fichier global

Hammerspace propose une approche où le système de fichiers et découplé du stockage (qu’il soit de fichiers, de blocs ou d’objets) avec un ‘Parallel Global File System’. « Nous proposons un nouveau paradigme pour servir et préserver les données. Nous proposons une couche d’orchestration des données non-disruptive et automatisée où les données sont indépendantes de l’infrastructure sous-jacente, ce qui permet d’accéder aux données, quelle que soit leur localisation et quelle que soit leur taille.

Grâce au recours à l’indexation des métadonnées et à un ‘global file system’ (basé sur NFS), l’organisation peut conserver ses infrastructures et ses plateformes de stockage (même depuis peu les bandes magnétiques), tandis que les utilisateurs accèdent aux données sans que celles-ci doivent être copiées et dupliquées.

David Flynn, CEO et cofondateur de Hammerspace : « Nous redéfinissons la chaîne d’approvisionnement des données. » © MH

Avantages

Parmi les points forts de sa solution, Hammerspace évoque tout d’abord sa capacité à être totalement agnostique des fournisseurs, tant de cloud que de stockage. En outre, l’entreprise pointe sa solution d’orchestration des données associée à un seul space name et une migration des données physiques sur la base de policies. De même, elle garantit des performances optimales grâce à son système de fichiers parallèles, tout en offrant la simplicité et les fonctionnalités d’un NAS d’entreprise. Enfin, son ‘space name’ (espace de nom) unique réduit considérablement la complexité liée aux LLM (large language models) et au langage machine en intelligence artificielle, tout en fournissant des performances optimales et évolutives.

En pratique, les utilisateurs ne voient pas de différence entre les types de stockage, tandis qu’ils peuvent exécuter leurs charges de travail n’importe où (dans le monde). « Par le passé, la manière de stocker les données était dictée par l’infrastructure, mais désormais l’organisation dispose d’un environnement de données global.

Marchés

Fondée en 1028, Hammerspace peut désormais faire valoir différentes références, surtout dans le monde des médias/loisirs, par exemple Blue Origin, fondée par Jeff Bezos et qui ambitionne de développer de nouvelles technologies permettant d’abaisser le coût d’accès à l’espace, la firme de production d’effets visuels SpinVFX, la société JellyFish Pictures spécialisée dans la création d’effets visuels numériques et d’animation. Bref, des sociétés où les artistes gèrent de très gros volumes de données, sont fortement décentralisées et ont besoin de temps de réponse et de latence particulièrement faibles. Le tout en réduisant les coûts de migration et de traitement.

« En découplant le système de fichiers de l’infrastructure, Hammerspace redéfinit la chaîne d’approvisionnement des données dans une organisation ainsi que le partage de données, tant au sein d’une entreprise qu’entre organisations. Nous sommes une ‘data access company’, pas une ‘storage company’ », conclut David Flynn.

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