CloudFabrix automatise l’exploitation IT
Avec sa plateforme d’IAops Robotic Data Automation Fabric (RDAF) visant à optimiser des opérations IT, désormais associée à l’IA, CloudFabrix entend permettre de gérer les opérations IT d’une organisation de manière automatisée.
Inventé par le cabinet Gartner, le concept d’IAOps vise à développer une solution de gestion des opérations et de l’analytique afin de permettre aux organisations d’identifier les problèmes liés à l’exploitation IT sur la base d’anomalies ou de variations par rapport à un comportement normal, à prévoir la valeur de certaines métriques pour éviter les pannes, de limiter la surveillance en consolidant les alertes, les événements et les logs au départ de symptômes ou de descriptions, et de corréler les événements pour en extraire des analyses pertinentes. Par ailleurs, l’AIOps permet d’automatiser les analyses de causes fondamentales (root cause), d’accélérer la résolution d’incidents ou de problèmes, d’améliorer la productivité IT et de réduire les coûts liés à l’exploitation.
Data-centric
Rencontrée dans le cadre du récent IT Press Tour en Californie, CloudFabrix a été fondée en 2015 par Raju Datla, Bhaskar Krishnamsetty, Satyan Raju et Raju Penmetsa, qui avaient déjà été à la base des startup Jahi Networks, Pari Networks et Cloupia, toutes revendues à Cisco. L’entreprise s’est spécialisée dans l’AIOps qui vise à rendre l’exploitation IT d’une entreprise totalement autonome en exploitant les données, l’IA et l’automatisation.
Certes, il existe déjà sur le marché des offres d’observabilité et de monitoring automatisé, mais la solution Robotic Data Automation Fabric (RDAF) se veut une ‘data fabric’ agnostique de tout environnement. La solution est également centralisée et globale, et fournit des informations détaillées pour optimiser l’exploitation de l’IT. Plutôt que de remplacer les systèmes d’ETL (extract, transform, load) ou plus récemment d’ELT (extract, load, transform), l’approche de CloudFabrix vise à automatiser l’acquisition, le nettoyage, la validation et l’enrichissement des données grâce à l’IA, le tout dans un environnement distribué puisque les données peuvent provenir d’infrastructures sur site, de systèmes périphériques (edge), de solutions SaaS et du cloud.
L’un des atouts majeurs de la solution de CloudFabrix est de recourir à des RDA (robotic data agents) pour acquérir les données de l’organisation, ce qui simplifie et automatise les processus de collecte, de vérification, d’enrichissement, de transport et de remédiation.
Se positionnant donc comme une ‘data fabrics’ pour l’observabilité, l’IAOps et l’IA générative, CloudFabrix vient notamment de dévoiler Macaw, un assistant d’IA générative capable de traiter des requêtes en langage naturel. Cet assistant identifie le contexte des requêtes en s’appuyant sur la plateforme low code RDAF, puis fait appel aux LLM OpenAI d’Azure et de CloudFabrix pour effectuer une recherche sémantique sur la base de connaissance du client et obtenir ainsi des analyses et de créer des tableaux de bord et des tickets de service.
Bénéfices
Avec sa ‘data fabric’, CloudFabrix offre aux professionnels des vues globales et unifiées de leur infrastructure de données, permet de réduire les ‘bruits’ (pour se focaliser sur les problèmes réels), automatise les flux pour limiter le travail de routine, facilite le travail des spécialistes grâce à l’IA (qui permet des requêtes en langage nature et des interfaces conversationnelles), et offre une plus grande agilité et évolutivité grâce à des conteneurs et des microservices.
« Notre data fabric intègre les sources de données en silos avant de les enrichir de données contextuelles pour permettre ensuite de les monitorer, de les analyser et de les automatiser », résume Raju Datla, CEO et confondateur de CloudFabrix.
Ajoutons que CloudFabrix collabore avec différents partenaires technologiques comme Cisco, IBM et Splunk. Sans savoir aujourd’hui encore comment ces partenariats – et le marché de l’observabilité – vont évoluer puisque Cisco a annoncé en septembre dernier le rachat de Splunk, spécialisée en sécurité et en gestion d’événements, pour 28 milliards de dollars.
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