La poste belge utilise un nouveau système qui, avec l’aide de la vision machine, non seulement scanne et pèse les colis, mais vérifie aussi s’ils ne se superposent pas. Voilà qui devrait réduire le nombre d’envois erronés et le travail de manutention.
Bpost recourt depuis assez longtemps déjà à un système de caméras qui scanne automatiquement les colis, détermine leur poids et les trie sur cette base. Ce système est à présent mis à niveau. En y intégrant la technologie de Covariant, une émanation de l’université de Berkeley (Californie, Etats-Unis), davantage de caractéristiques encore sont identifiées.
L’une des nouveautés est de reconnaître quand deux colis se superposent, ce qui permet de les orienter vers une glissière séparée pour les traiter. Le type d’emballage peut également être identifié, afin que les sachets en plastique par exemple puissent aboutir directement sur la glissière ad hoc. Selon bpost, le système actuel permettait déjà de limiter le nombre d’envois erronés, mais avec la technologie de Covariant, il le sera encore davantage.
L’équipement en question est utilisé à Bruxelles X, le principal centre de tri de bpost où transitent quelque 25.000 colis par heure.
L’ambition de bpost est de pouvoir à terme traiter encore plus d’informations. L’entreprise entend ainsi exploiter les données du système en matière de colis abimés pour conseiller les clients à propos du type d’emballage utilisé.
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