Un système informatique défaillant mine la Sûreté de l’État

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Des employés de la Sûreté de l’État (VSSE) ont tiré la sonnette d’alarme lundi dans De Standaard, pointant du doigt le nouveau système informatique, qui selon eux n’est pas fiable. Le jour de son lancement, une importante réorganisation a en outre été mise en œuvre, ce qui avait provoqué des tensions sociales.

Avec la nouvelle banque de données Atlas, la Sûreté de l’État devait entrer dans une nouvelle ère. Mais quatre mois après son déploiement, le système laisse à désirer, peut-on lire dans le journal. Plusieurs sources au sein de la VSSE mentionnent des pannes récurrentes et un système de recherche fastidieux, mais aussi des erreurs. Par exemple, au lieu de la date de décès d’une personne, Atlas affiche parfois le jour de l’expiration de la carte d’identité de cet individu. 

Les problèmes informatiques entraîneraient notamment des retards dans la réponse aux demandes d’informations émanant des services de renseignement étrangers. “Une telle situation peut avoir un impact important en ce qui concerne la mesure dans laquelle la Sûreté de l’État peut encore signifier quelque chose pour les partenaires étrangers”, a déclaré Kenneth Lasoen, professeur en études des renseignements à l’université d’Anvers, à De Standaard.

L’administratrice générale ad interim de la Sûreté de l’État Francisca Bostyn, quant à elle, nie catégoriquement que les services étrangers aient des réserves à l’égard du fonctionnement belge.

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