Près d’un quart des entrepreneurs belges n’est pas présent en ligne. Voilà ce qui ressort d’une étude effectuée par Indiville et commanditée par DNS Belgium, le gestionnaire de l’ensemble des noms de domaine .be sur internet.
Dans le même temps, selon la même étude, 94 pour cent des consommateurs indiquent qu’ils ont peu, voire aucune confiance dans les achats effectués via les réseaux sociaux.
Près de 2.000 consommateurs et un peu moins de 500 entreprises ont été interrogés le mois dernier dans le cadre de l’étude. Les résultats montrent que près d’un quart des entrepreneurs n’ont ni site web ni profil sur les réseaux sociaux. Une entreprise sur huit vend exclusivement via les réseaux sociaux. Il est clair que ce ne sont pas nécessairement des grandes entreprises, mais qu’il peut également s’agir de votre boulanger, marchand de frites ou plafonneur local.
Plus de confiance dans .be
Les résultats obtenus sont étonnants, d’autant plus que 86 pour cent des consommateurs interrogés indiquent qu’ils seraient plus enclins à acheter auprès d’une entreprise disposant de son propre site web. Cependant, la plupart des Belges ne font pas confiance aux achats sur les réseaux sociaux: 94 pour cent des répondants attribuent à cette confiance une note comprise entre 0 et 6 sur 10. Des plateformes comme Booking.com, Zalando et Bol.com obtiennent un score de confiance moyen de 7,3 sur 10. De plus, les sites web se terminant par .be semblent plus crédibles aux yeux des consommateurs que ceux utilisant les extensions .com, .eu ou .online.
‘Il est toujours judicieux d’enregistrer un nom de domaine, même s’il n’est question que d’une simple page web contenant des coordonnées de contact’, explique Philip Du Bois, PDG de DNS Belgium. ‘Cela s’applique à tous: des associations et organisations à but non lucratif jusqu’aux artistes, en passant par les petites et grandes entreprises indépendantes, les commerçants, les électriciens ou les plombiers. Les entrepreneurs qui décident d’enregistrer un nom de domaine .be sous leur appellation commerciale quelques années seulement après leur création se retrouvent souvent les mains vides, car le nom est déjà pris.’
Pour cette étude, Indiville a interrogé 1.944 Belges âgés de 18 ans et plus et 490 entrepreneurs via un questionnaire en ligne. L’étude s’est déroulée du 15 au 29 septembre 2025. L’erreur de mesure maximale est de 2 pour cent chez les consommateurs et de 4 pour cent chez les entrepreneurs.