Une association d’élèves demande que l’IA soit autorisée en classe

L’association ‘Vlaamse Scholierenkoepel’ a publié un avis appelant à autoriser l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle comme outils dans les salles de classe. Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Standaard de ce lundi.

Les élèves invitent le ministre de l’enseignement flamand Ben Weyts (N-VA) à inclure également l’IA dans les objectifs minimaux à atteindre. Ils demandent aux écoles et aux organisations de tutelle de conclure des accords clairs en la matière.

L’avis de la Vlaamse Scholierenkoepel contient dix-huit lignes directrices. Il repose sur des entretiens ciblés dans quatre écoles et sur une enquête réalisée en 2023 auprès de quelque 11.000 élèves flamands. Au total, 45 pour cent des élèves interrogés avaient déjà utilisé une technologie intelligente pour faire leurs devoirs.

Des élèves déclarent dans De Standaard qu’il n’y a pratiquement aucun débat en classe sur l’utilisation des outils en question. Cela dépend aussi beaucoup de l’enseignant même, ce qui entraîne une certaine incertitude.

Dans une réaction, le ministre Weyts affirme qu’une utilisation réfléchie et bien encadrée de l’IA peut garantir une meilleure qualité éducative. Grâce au Digisprong (le projet de numérisation de l’enseignement), les écoles disposent également des appareils et du support d’un centre de connaissances en vue de donner une place de choix à l’IA, selon Weyts.

Mais ‘les élèves ne doivent pas penser qu’ils devront apprendre moins, du fait de l’existence de l’IA, peut-être même au contraire’, estime le ministre. Pour savoir quoi demander à l’IA et être critique à l’égard de ses réponses, ‘il faut beaucoup de connaissances’.

Au cabinet Weyts, on apprend que l’IA est déjà incluse dans les objectifs minimaux.

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