Les problèmes et désagréments informatiques figurent parmi les principales sources de frustration au travail, mais ils sont aussi parmi les moindres: une piètre organisation et des collègues irritants sont pires encore. Voilà ce que révèle une étude commanditée par Protime, une entreprise de gestion du personnel basée à Malines.
Plantages, mauvaise intégration, énième appel inutile au support: 9,1 pour cent des employés de bureau flamands citent le piètre fonctionnement des logiciels sur leurs ordinateurs portables comme l’une des principales sources de frustration au travail. C’est ce que révèle une étude d’iVox effectuée auprès de 1.000 employés de bureau flamands à la demande de Protime, une entreprise malinoise spécialisée dans le suivi du temps de travail, la planification du personnel et le contrôle d’accès. Parmi les autres désagréments informatiques figurent les problèmes posés par le système IT (7,8 pour cent) et les courriels (5,8 pour cent).
Surtout l’affaire de personnes et d’organisations
Bien que ce dernier point puisse tout aussi bien être lié à une catégorie de frustrations constituant une source d’insatisfaction bien plus importante figurant dans le top 10 de l’étude: l’insatisfaction liée aux personnes, comme être distrait par des collègues (8,3 pour cent), les appels téléphoniques (4,1 pour cent) et, surtout, les réunions inutiles (13,9 pour cent), qu’elles se déroulent ou non via Teams ou Zoom. L’étude montre que nous perdons en moyenne trois heures par semaine à cause de ces réunions inutiles. Pour un employé sur dix, ce chiffre atteint même huit heures ou plus.
La principale catégorie de ‘coupables’ est toutefois liée à l’organisation. Les tracasseries administratives (10,1 pour cent), le trop grand nombre de tâches ponctuelles imprévues (6,6 pour cent), le manque d’instructions ou de réactions claires (5,4 pour cent) et le manque de concentration dû à un environnement de travail bruyant (6,5 %) arrivent en tête de liste.
Les hommes et les jeunes se plaignent le plus
Revenons un instant aux irritations liées à l’informatique: les hommes en souffrent un peu plus que les femmes (24 pour cent contre 20). Et la plus jeune génération d’employés (35 ans ou moins) les dénonce également légèrement plus souvent (25 pour cent) que les 35-54 ans et les 55 ans et plus (21 pour cent).