La KU Leuven peut reconstituer des actes criminels à partir de traces de sang

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Pieterjan Van Leemputten

La KU Leuven a développé un nouvel outil baptisé HemoVision, qui permet de déterminer très rapidement comment une fusillade s’est produite à partir de photos de traces de sang dans une pièce.

Reconstruire une scène de crime à partir d’éclaboussures de sang sur les murs n’est pas nouveau, mais le processus prend pas mal de temps. La KU Leuven souhaitait trouver une solution à ce problème. HemoVision y parvient en quinze minutes grâce à des algorithmes intelligents.

Pour utiliser l’outil, quelques photos de l’environnement doivent être téléchargées. Sur cette base, HemoVision crée une visualisation 3D qui indique comment une victime a été abattue. Ces détails peuvent être utiles pour confirmer ou infirmer des hypothèses sur le crime commis.

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‘L’avantage d’HemoVision, c’est que l’outil fonctionne non seulement rapidement mais aussi avec une grande précision. Cela fait gagner beaucoup de temps et d’efforts aux enquêteurs’, explique Ruben Moermans. Avec Philip Joris, il est le co-fondateur de la spin-off qui va désormais développer plus avant HemoVision et le commercialiser.

International

L’algorithme a déjà été testé par la Police Judiciaire Fédérale. ‘Nous sommes ravis d’avoir pu participer au développement d’HemoVision. Ce sera un atout pour la police belge et internationale, mais aussi pour la société dans son ensemble. Le logiciel fera gagner beaucoup de temps à toute la chaîne judiciaire. De plus, HemoVision est très visuel et facilite la compréhension des faits’, explique Sabien Gauquie, directeur de la direction technique et scientifique de la police (DJT).

L’ambition est de commercialiser HemoVision également en dehors de la Belgique. La spin-off reçoit un soutien initial de 50.000 euros de la part de VLAIO, ainsi qu’un support financier et des conseils de la KU Leuven elle-même.

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