Les applications de l’intelligence artificielle chinoise DeepSeek doivent être désinstallées de tout appareil utilisé par des membres de l’administration fédérale à partir du 1er décembre prochain, ressort-il d’une circulaire publiée par la ministre de l’Action et de la Modernisation publiques, Vanessa Matz (Les Engagés).
DeepSeek est considéré comme l’équivalent chinois de ChatGPT. Le modèle a toutefois rapidement été bloqué par un certain nombre de pays, mettant en avant le risque de l’utilisation d’une telle IA pour la confidentialité. Une analyse demandée par la ministre et transmise par le Centre pour la sécurité Belgique (CCB) a finalement mené à la décision d’interdire préventivement le système chinois des appareils de travail des administrations fédérales.
“En interdisant l’usage de ce système, nous faisons preuve de vigilance afin de garantir que nos administrations restent un espace sûr, protégé et exemplaire”, a expliqué Vanessa Matz. Cela concerne tant les services fédéraux, que les entreprises publiques autonomes, les institutions publiques, la Défense, la police fédérale… L’interdiction vaut pour l’ensemble des appareils de service utilisés par le personnel, à savoir “les appareils dont les frais d’abonnement, d’utilisation ou d’achat sont pris en charge en partie ou en totalité par les pouvoirs publics”.