Le CD&V ne veut plus de DeepSeek au Parlement flamand

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Le CD&V a demandé au Parlement flamand de bloquer le robot conversationnel DeepSeek, concurrent chinois de ChatGPT, sur le réseau de l’assemblée, comme l’a déjà fait la Chambre.

Il serait irresponsable de conserver ce logiciel chinois à haut risque, selon le député Stijn De Roo (CD&V). DeepSeek est un agent conversationnel (“chatbot”), au même titre que ChatGPT, de l’américain OpenAI. Le lancement fin janvier de ce nouveau modèle chinois de raisonnement, libre d’accès et à faible coût, a secoué l’industrie de l’intelligence artificielle (IA) et les marchés financiers.

Censure par Pékin

Toutefois, le modèle fait l’objet de critiques croissantes et de réticences de la part des pays occidentaux. DeepSeek n’échapperait ainsi pas à la censure par Pékin. La protection de la vie privée n’est pas garantie. À l’instar d’autres pays européens, la Belgique a ouvert une enquête sur DeepSeek pour de potentielles violations du règlement européen sur la protection des données.

La demande du CD&V sera examinée lundi en bureau élargi, organe de gestion du Parlement flamand.

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