Comme il y a beaucoup plus de contrôles de vitesse qu’avant dans notre pays, cela exerce une pression supplémentaire sur les serveurs de la DIV qui doivent associer le propriétaire à la voiture qui a roulé trop vite.
En cas d’excès de vitesse, les informations sont extraites d’une base de données du Service d’Immatriculation des Véhicules (DIV) pour savoir à qui appartient la voiture et où cette personne habite. Mais selon De Standaard, cela pose progressivement des problèmes techniques. D’après le journal, les ministres fédéraux de la Mobilité, de la Justice et de l’Intérieur signalent à la Chambre que l’augmentation des amendes risque de surcharger les systèmes du SPF Mobilité.
Cela est dû au fait que divers radars tronçons ont été activés ces derniers mois, entraînant une augmentation du nombre d’excès de vitesse constatés. L’année dernière, il y a eu en moyenne 17.000 infractions par jour, alors que cette année, il y en a encore plus.
Or les systèmes ne sont pas conçus pour solliciter des données aussi souvent, de sorte que les serveurs risquent désormais de se planter. C’est pourquoi le gouvernement fédéral consacrera désormais plusieurs centaines de milliers d’euros à l’amélioration des serveurs, afin d’éviter que tous les excès de vitesse ne puissent être traités rapidement.
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