Le gouvernement fédéral nommera sous peu le régulateur des données et de l’intelligence artificielle. L’association belge des CIO et des responsables des technologies numériques Beltug demande que les compétences ne soient pas fragmentées et que le régulateur prenne son rôle au sérieux.
‘En évoquant les nouvelles compétences, Beltug demande ‘un modèle de régulation cohérent, puissant et résolument tourné vers l’avenir‘. Ces compétences sont normalement la chasse gardée de l’IBPT, déjà compétent aujourd’hui pour les services postaux et les télécommunications. Mais selon Beltug, d’autres régulateurs et autorités aimeraient avoir leur mot à dire dans l’application ou l’élaboration des règles. Cela peut conduire à une fragmentation et n’est donc pas une bonne chose, selon Beltug.
Le Beltug n’est pas opposé à la réglementation de ces domaines, mais note que les réglementations relatives à la numérisation se multiplient à la vitesse grand V et exercent une pression supplémentaire sur les départements TIC d’organisations ou d’entreprises. Cependant, en appliquant une clarté suffisante, tout régulateur peut s’épargner beaucoup de travail.
C’est la raison pour laquelle l’association formule des recommandations claires et applicables. ‘Les régulateurs peuvent agir comme des guides, offrant aux entreprises des réponses concrètes dans la mise en œuvre de la législation. Une recommandation concrète pourrait éviter de s’acquitter de ces tâches à des centaines de milliers de salariés d’entreprises, d’hôpitaux, etc.‘, a indiqué Beltug dans un communiqué.
L’association préconise également que le régulateur compétent soit doté de moyens techniques et financiers suffisants et qu’il puisse être spécialisé. Parallèlement, il convient de clarifier les compétences pour éviter chevauchements et confusions, et pour permettre aux citoyens d’appréhender leurs droits en matière de données et d’intelligence artificielle.