Belgacom introduit le paiement par GSM aussi sur le web
Sa solution de paiement PingPing, surtout destinée à effectuer des micro-paiements, Belgacom va l’appliquer aussi aux achats sur internet. Voilà ce que l’entreprise a déclaré au “Broadband Forum” de Paris.
Sa solution de paiement PingPing, surtout destinée à effectuer des micro-paiements, Belgacom va l’appliquer aussi aux achats sur internet. Voilà ce que l’entreprise a déclaré au “Broadband Forum” de Paris.
PingPing a été lancé au début de cette année en tant que moyen de paiement rapide et sûr de petits montants par GSM. Deux applications bien connues sont le parking payant par SMS ou l’achat d’un ticket auprès de la compagnie De Lijn par SMS également. En outre, le groupe télécom a également initié un projet pilote englobant quelque 500 de ses collaborateurs et plusieurs magasins bruxellois.
Belgacom a annoncé que la solution PingPing sera étendue au canal des magasins en ligne. Concrètement, cela signifie que le client pourra bientôt aussi payer de petits achats sur internet avec son GSM. Pour introduire rapidement l’application auprès du plus grand nombre possible de boutiques sur le web, Belgacom va collaborer avec Ogone. Cet intégrateur de solutions de paiement est présent sur quasiment 90 pour cent des sites web en Belgique.
“Dans un premier temps, nous pensons à PingPing pour le paiement de contenus numériques, comme par exemple un article d’actualité sur le site web d’un journal, ou le paiement d’une chanson”, déclare Frédéric Herzeele, consultant stratégique chez Belgacom. Selon lui, il s’agit de paiements allant de 30 cents à 25 euros. En outre, le client pourra dans cette catégorie de prix payer aussi des marchandises sur internet avec son GSM.
“L’avantage, c’est qu’il ne devra envoyer qu’un SMS. Un compte PingPing sera automatiquement créé, et le montant à acquitter figurera sur sa facture Proximus”. Les abonnés d’autres opérateurs GSM bénéficieront des mêmes possibilités, mais il n’y aura pas encore de facturation via le compte GSM. “Nous négocions et sommes ouverts à des partenariats avec des opérateurs et des banques.” Pour le commerçant, c’est le principe suivant qui s’applique: pas d’achat, pas de frais. Une mini-commission sera facturée par paiement via PingPing.
Belgacom n’a pas précisé les objectifs précis de PingPing. Le fait est que l’entreprise va également étendre sa solution de paiement mobile dans le monde réel. Son projet pilote va ainsi être élargi à quelque 6.000 membres de son personnel bruxellois, qui pourront effectuer des paiements avec leur GSM dans un certain nombre de magasins environnants. En outre, PingPing sera aussi introduit dans les restaurants universitaires de la VUB et à Louvain-la-Neuve. “Nous sommes ouverts à plus de partenariats encore. C’est un peu comme l’histoire de la poule et de l’oeuf. Il faut des acheteurs certes, mais aussi des fournisseurs, et une chaîne comme Panos par exemple pourrait introduire le système dans tout le pays”, ajoute Herzeele.
Le paiement par SMS d’une place de parking ou d’un ticket de bus est par contre déjà bien ancré. Concrètement, plus de 8.500 usagers de parkings paient chaque jour leur ticket avec leur GSM. Chez De Lijn – l’application est limitée à Anvers et à Gand -, cela concerne 1.000 tickets par jour. Des parkings payants à Anvers seront également bientôt équipés de la possibilité de paiement par SMS, “une première mondiale”, selon Belgacom.
Source: Belga
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