B&D: stratégie gagnante
“Nous avions tablé sur une croissance de 30% en Belgique et nous avons réalisé 35% en organique, avec la meilleure marge opérationnelle du groupe”, se réjouit Ada Sekirin, directrice générale de Business & Decision Benelux, CIS et Italie.
“Nous avions tablé sur une croissance de 30% en Belgique et nous avons réalisé 35% en organique, avec la meilleure marge opérationnelle du groupe”, se réjouit Ada Sekirin, directrice générale de Business & Decision Benelux, CIS et Italie.
“Et même 53% dans le Benelux”, grâce au rachat de B&V Consultants (ressources humaines et supply chain). Désormais, le spécialiste du décisionnel atteint dans le Benelux plus de 28 millions EUR de CA avec 320 collaborateurs (250 en Belgique).
Pour réaliser pareils chiffres, B&D a développé une stratégie en plusieurs axes: spécialisation en marchés verticaux, comme le lifescience (études cliniques et R&D en outsourcing), CRM, marketing et EIM (enterprise information management, couvrant la gouvernance et la qualité des données); offre de services multiples (prix fixe et services gérés); et intensification des partenariats (avec SAS, Oracle, Microsoft, SAP/BusinessObjects, IBM/Cognos et Selligent).
Pour 2009, Ada Sekirin avoue ne pas avoir de visibilité au-delà du 1er trimestre – “Pour le moment, on évite les balles et nous sommes full pour le Q1” -, mais estime que la BI devrait moins souffrir. “Nous définissons toujours un business case en termes de réduction des coûts, d’amélioration des ventes ou d’obligation de reporting.” Elle s’attend à un boom en risk management (la practice belge sera déployée à l’international), en CRM on demand et en développement neashore avec des centres de développement en Espagne, en Tunisie et en Roumanie. “Le nearshore permet de réduire les coûts de 15 à 30%”, estime-t-elle. De même, le secteur public au sens large sera attaqué. Cela dit, pas de rachat prévu en principe cette année.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici