Apple renonce à son projet de scannage des iPhone à la recherche d’images pédopornographiques

L'îlot des appareils photo des modèles iPhone 14 Pro.

Apple abandonne son projet de scannage d’appareils iOS et dans iCloud à la recherche d’images d’abus d’enfants. Ce projet avait en effet suscité de nombreuses critiques.

Le géant technologique américain avait annoncé ce projet en août 2021. Apple souhaitait ainsi aller plus loin que ses concurrents. Alors que beaucoup d’entreprises se contentaient de scanner le contenu dans le nuage, Apple voulait elle-même aussi contrôler ce qui se trouvait sur les appareils des utilisateurs. Ce projet suscita des tas de critiques, notamment sur le plan du respect de la vie privée.

‘Faire d’internet un endroit plus sûr’

Plus tard en 2021, Apple signala que la fonction de scannage controversée était reportée. Dans un communiqué paru sur Wired, Apple déclare à présent renoncer aux scans.

‘Les enfants peuvent être protégés sans que les entreprises n’utilisent des données personnelles, et nous continuerons de collaborer avec les autorités, les associations de défense des enfants, ainsi qu’avec d’autres entreprises en vue de d’aider à protéger les jeunes, de garantir leur droit à la confidentialité et de faire d’internet un endroit plus sûr pour les enfants et pour nous tous’, annonce Apple.

L’entreprise renonce donc aux scans et mise sur sa ‘Community Safety’ créée et mise à disposition en décembre 2021. Il s’agit là d’une fonctionnalité ‘opt-in’ (option d’adhésion) s’adressant aux parents et avertissant tant ces derniers que leurs enfants en cas de réception ou d’envoi d’images explicites sur le plan sexuel via iMessage.

De tels scans ne se limitent du reste pas à Apple. Mais la pratique est souvent moins évidente que la théorie. L’été dernier, on avait ainsi appris qu’un homme avait été expulsé de son compte Google pour avoir partagé des images des organes génitaux de son enfant avec un médecin et ce, uniquement pour des raisons médicales. Toujours est-il que ces photos avaient transité par les serveurs de Google, après quoi l’entreprise avait jugé nécessaire de fermer le compte.

En collaboration avec Dutch IT-Channel.

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