Android est bourré de virus, mais les utilisateurs n’en sont pas conscients
Le nombre de virus sur les appareils Android ne cesse de croître, mais les utilisateurs n’en sont pas informés ou ne s’en soucient guère, selon le service cloud Kaspersky Security Network.
Au niveau des plates-formes mobiles, Android est et reste la cible la plus populaire des cybercriminels. Selon le service cloud Kaspersky Security Network, qui collecte des données sur les menaces sérieuses sur internet, 99 pour cent de tout le malware pour appareils mobiles cible spécifiquement Android. Et les menaces deviennent toujours plus importantes. Sur l’ensemble de 2012, les spécialistes de Kaspersky Lab avaient détecté 35.000 formes de code malfaisant. Ce sera nettement plus en 2013, puisque rien que durant le premier semestre de l’année, le nombre dépasse les 47.000.
Les deux principales raisons à la base de l’intérêt marqué des cybercriminels, ce sont la popularité et la fonctionnalité de la plate-forme Android. Le malware peut par exemple être exploité pour faire envoyer par le smartphone un SMS à des numéros payants coûteux. Ce faisant, les cybercriminels peuvent piller le compte bancaire de l’utilisateur.
Il est aussi possible, au moyen de programmes malfaisants, de transformer un smartphone en un appareil d’espionnage procurant aux cybercriminels des informations intéressantes sur le propriétaire, comme par exemple des mots de passe pour les réseaux sociaux et des comptes pour le banking internet et les services de paiement en ligne. Voilà qui rend les possibilités de communication, de loisirs et ICT des appareils Android aussi populaires pour les cybercriminels que pour les utilisateurs traditionnels.
Mais les utilisateurs d’Android ne sont pas informés de la présence de malware sur leur appareil mobile ou ils ne s’en préoccupent guère, comme il ressort d’une enquête effectuée par Kaspersky Lab en collaboration avec B2B International. Plus de la moitié de l’ensemble des propriétaires Android n’utilise pas de logiciel de sécurisation: parmi les utilisateurs de smartphone interrogés, 40 pour cent n’a pas installé de solution de protection, contre 42 pour cent pour les utilisateurs de tablette. Les autres répondants considèrent les fonctions de sécurité intégrées au système d’exploitation comme suffisantes ou pensent pouvoir s’en sortir en se fiant à leur seul instinct. (Computable / MI)
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