50% de pénétration des réseaux sociaux dans les entreprises
A l’occasion du salon ObjectfCom de ce mardi 25 janvier, Dedicated Research publie les résultats d’une enquête, réalisée pour le compte de l’UCM et d’Innovatech, qui s’attarde notamment sur l’usage que font les sociétés, grandes ou petites, des réseaux sociaux.
A l’occasion du salon ObjectfCom de ce mardi 25 janvier, Dedicated Research publie les résultats d’une enquête, réalisée pour le compte de l’UCM et d’Innovatech, qui s’attarde notamment sur l’usage que font les sociétés, grandes ou petites, des réseaux sociaux.
Le sondage de Dedicated Research a été effectué au début janvier (via questionnaire rempli en-ligne) auprès de 284 entreprises wallonnes et bruxelloises, allant de la TPE à la grande société, actives dans les secteurs de l’industrie, des services et du commerce.
58% des sociétés (avec très peu de différence selon les catégories) adhèrent d’ores et déjà à un réseau social. 5% disent l’envisager contre 37% qui rejettent cette perspective.
Les écarts se marquent surtout par type de secteur: si 65% des sociétés sondées du secteur des services “socialisent” déjà, le score tombe à 54% dans le secteur du commerce et à 42% en industrie.
Les réseaux sociaux préférés? De très loin, LinkedIn (49%) et Facebook (45%). Twitter pointe à 15% tandis que d’autres végètent: Xing: 3%; MySpace: 2%; Viadeo: 2%. La répartition par secteur d’activité suit la tendance générale d’adhérer ou non à un réseau social. Sauf, et cela vaut la peine d’être souligné, pour Twitter qui se défend mieux dans le secteur de l’industrie (22% de pénétration) que dans celui des services (15%) ou du commerce (9%).
Les motivations, elles, sont classiques et logiques: se faire connaître (66%), trouver ou garder le contact avec des partenaires (46%), exploiter ce canal dans le cadre de la stratégie de communication (43%), vendre ou faire connaître des produits ou services (43%), identifier des profils intéressants (35%), surveiller les concurrents ou prospects (13%).
Les raisons de ne pas fréquenter ces cénacles virtuels sont de trois ordres: perte de temps (38%), risques de sécurité (24%), inutilité (22%). La perte de temps est surtout pointée par des sociétés de services (45%) tandis que les risques de sécurité inquiètent surtout le secteur du commerce (42%).
50% des sociétés sondées disent autoriser leur personnel à utiliser les réseaux sociaux pendant les heures de travail. 53% sont en outre d’accord que le nom de l’entreprise soit mentionné sur Facebook, LinkedIn ou Twitter dans des échanges privés. Un certain esprit de liberté semble d’ailleurs régner (à moins qu’il ne s’agisse d’un manque de prise de conscience des impacts potentiels?) puisque seules 8% des personnes interrogées mentionnent l’existence d’une charte d’utilisation et que 77% des sociétés sondées déclarent qu’aucun responsable interne n’a été désigné pour gérer les réseaux sociaux au sein de l’entreprise. Mais le score s’améliore à mesure que l’on a affaire à des sociétés plus grandes. Si 78% des sociétés de moins de 31 personnes n’exercent aucun contrôle, le pourcentage n’est plus que de 49% pour les sociétés de 31 à 200 personnes et de 46% pour les sociétés de plus de 200 personnes. 38%, dans cette dernière catégorie, ont par ailleurs élaboré une charte d’utilisation.
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