150 euros pour un petit week-end à Paris
150 EUR pour un petit week-end à Paris. C’est tentant, si ce n’est que c’est ce que m’y a coûté mon utilisation de l’internet mobile.
150 EUR pour un petit week-end à Paris. C’est tentant, si ce n’est que c’est ce que m’y a coûté mon utilisation de l’internet mobile.
Tout autant qu’une nuitée à l’Holiday Inn, et à quatre encore bien. Rebelote peu après avec une facture pas piquée des vers au terme d’une une petite semaine à Bergerac, dont coût 140 EUR. On était pourtant prévenus. Mes deux fils de 13 et 15 ans savaient qu’ils ne devaient plus télécharger de petits films sur YouTube (“mais c’est pour rien, papa!”). Qui plus est, ils n’étaient même pas autorisés à regarder en direction de mon ‘smartphone’. J’admets avoir consulté chaque jour quelques sites web d’actualité, pas trop longtemps, sans exagérer, mais que voulez-vous, le journaliste qui sommeille en moi, doit régulièrement s’abreuver de nouvelles.
Oui, je sais qu’il existe un petit bouton permettant d’étouffer dans l’oeuf les possibilités d’itinérance, mais après tout, pourquoi tout cela doit-il coûter si cher? Pour 150 EUR, on a quasiment un netbook, bientôt même un écran TV extraplat. Ou 4 mois de câble haut débit ou d’ADSL. Ou recevoir 6 mois le journal chez soi. Quelle serait la marge des opérateurs mobiles sur ces services de données? Combien cela leur coûterait-il? Combien cela leur rapporterait-il?
Tous ces Belges en vacances en France, en Espagne ou en Italie, par ici la monnaie! Idem pour tous ces expatriés et touristes en Belgique! L’Europe ne devrait-elle pas intervenir d’urgence? L’on crée en effet l’impression que les données mobiles sont hors de prix, ce qui est particulièrement néfaste pour un marché en pleine expansion. Et dire que la Belgique est encore l’un des pays européens, où ce genre d’application est le moins utilisée.
Combien de fiers utilisateurs d’un portable 3G ou d’un iPhone n’ont pas failli s’étouffer ces deux derniers mois à la lecture de leur facture? Je ne veux ici rien leur promettre, mais seulement regretter que l’industrie télécom mobile ne prenne pas elle-même des initiatives pour éviter de telles aberrations. Créer une sensation, surtout négative, c’est très important. Avec 150 EUR, vous pouvez déjà faire bonne chère à deux dans un restaurant étoilé, à Paris ou ailleurs.
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