1,2 million d’euros injectés dans Racktivity
Racktivity, l’une des start-ups de l’entrepreneur IT, Kristof De Spiegeleer, a reçu 1,2 million d’euros de capital frais de la part de Big Bang Ventures.
Racktivity, l’une des start-ups de l’entrepreneur IT, Kristof De Spiegeleer, a reçu 1,2 million d’euros de capital frais de la part de Big Bang Ventures.
Racktivity est l’une des dernières idées à avoir germé dans le cerveau entrepreneurial de Kristof De Spiegeleer (connu entre autres pour Dedigate, Datacenter Technologies, Hostbasket, Q-Layer, …). “Pas mal d’incidents touchent aujourd’hui la couche physique des centres de données – serveurs, commutateurs, réseaux, etc.”, explique De Spiegeleer. “Si une armoire entière refuse tout service à cause d’une coupure d’alimentation, cela se traduit par du ‘downtime’, des pannes de disques, bref par des tas de problèmes. Et pourtant, il n’y a aujourd’hui dans les centres de données que très peu de contrôle sur cette couche. Actuellement, on recourt trop souvent à la ‘painkiller approach’: on vous propose des solutions de backup, mais cela signifie qu’il est en fait déjà trop tard car le problème s’est déjà manifesté. C’est précisément cette couche que nous avons automatisée. Nous avons créé un dispositif matériel qui en assure la gestion.”
Racktivity est né également au sein du [centre d’incubation] gantois de De Spiegeleer. “A présent que le produit est fin prêt, nous allons utiliser l’argent des bailleurs de capital risque pour pouvoir le commercialiser.” De Spiegeleer a du reste déjà collaboré avec Big Bang Ventures, notamment pour Q-Layer, Datacenter Technologies et Dedigate. Racktivity devrait être lancé d’ici la fin de l’année.
Une autre entreprise dans les starting-blocks est B-Virtual. B-Virtual est “une entreprise réellement high-tech”, selon lui. Sur la base d’un algorithme du secteur aéronautique, elle a mis au point un nouveau mode de stockage. ‘Distributed storage’, alias le stockage dans le nuage, cela s’appelle. Les données sont stockées sur la base de ‘check blocks’. Les données originales peuvent toujours être recomposées à partir de ces blocs.
“Je voulais créer un système de stockage qui ne pouvait plus rendre l’âme et dont on n’était pas obligé de réaliser de backup. Le concept des backups n’y existe tout simplement plus. Pas plus d’ailleurs que celui de la copie des données. Si vous devez activer un nouveau serveur, vous ne devez plus transférer d’image de a vers b. Vous partez simplement du volume se trouvant quelque part ‘in the cloud’.”
B-Virtual a été fondée en collaboration avec le partenaire indien de De Spiegeleer, Zenith Infotech, qui participe d’ailleurs aussi à A-Server, une réalisation quelque peu plus ancienne de De Spiegeleer. B-Virtual n’a provisoirement pas encore le projet d’une capitalisation.
Par souci de clarté, Kristof De Spiegeleer n’entre dans ces start-ups que comme investisseur et board member. Le fondateur de Racktivity est Wilbert Ingels. Chez B-Virtual, il s’agit de Wim De Wispelaere et Wouter Van Eetvelde.
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