Un Belge de 23 ans recueille 1.125.000 dollars pour sa startup

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Davy Kestens, le jeune Belge à l’initiative de TwitSpark, a récolté 1.125.000 dollars pour sa jeune entreprise internet. “Avec cet argent, nous pourrons améliorer notre produit, engager quelques bons développeurs et développer une équipe de vente.” TwitSpark est un outil qui capte les messages relatifs à une marque ou à un produit sur Twitter, “et tout comme avec un système CRM, il permet de catégoriser, d’archiver, puis de suivre les conversations”, ajoute Kestens. “Le résultat final est une sorte de système de support à la clientèle pour Twitter.”

Davy Kestens, le jeune Belge à l’initiative de TwitSpark, a récolté 1.125.000 dollars pour sa jeune entreprise internet. “Avec cet argent, nous pourrons améliorer notre produit, engager quelques bons développeurs et développer une équipe de vente.” TwitSpark est un outil qui capte les messages relatifs à une marque ou à un produit sur Twitter, “et tout comme avec un système CRM, il permet de catégoriser, d’archiver, puis de suivre les conversations”, ajoute Kestens. “Le résultat final est une sorte de système de support à la clientèle pour Twitter.”

Le petit prodige de 23 ans, qui a délaissé ses études en webdesign à Courtrai pour s’occuper de choses… ‘plus sérieuses’, a eu l’idée de TwitSpark après le lancement de GhostBloggers, un magasin en ligne où les bloggeurs peuvent trouver du contenu pour leur site web.

“L’on a dit et écrit beaucoup de choses – positives et négatives – à propos de GhostBloggers sur Twitter. Quand il s’agit de votre propre produit, vous souhaitez évidemment suivre tout. Comme je ne trouvais pas l’outil qui pouvait m’aider, j’en ai conçu un moi-même.”

Avant même le lancement de TwitSpark, un millier de personnes intéressées avaient déjà fait savoir qu’elles étaient prêtes à tester l’application. Et avant que Kestens s’en rende vraiment compte, l’agence publicitaire bruxelloise DDB utilisa TwitSpark lors d’une campagne pour Volkswagen Belgique. Depuis lors, le jeune créateur de software est en permanence approché par des multinationales, des banques et des entreprises internet.

Capital

Entre-temps, Kestens est aussi parvenu à recueillir le capital nécessaire pour donner plus d’envergure à sa jeune entreprise. Il y a quelques jours, une injection de 1.125.000 dollars (quelque 856.000 euros) a en effet été officiellement entérinée.

“Quelques fonds de capitalisation importants étaient intéressés, mais comme je n’étais qu’un numéro parmi d’autres, j’ai préféré opter pour un petit groupe de ‘business angels'”, explique encore Kestens. “Ces gens apportent pas mal d’expérience personnelle avec eux et pourront donc mieux m’aider dans la phase de démarrage de l’entreprise.”

Du reste, ce n’est pas n’importe qui qui investit dans TwitSpark. Voyez par vous-même: Sébastien de Halleux (Playfish / EA games, San Francisco), Graph Ventures (San Franscisco), Social+Capital (San Francisco), Founders Fund (avec notamment Peter Thiel de PayPal et Sean Parker de Napster et Facebook, San Francisco), Raf de Gendt (Unilever), Peter Hinssen (The New Normal), José Zurstrassen (Keytrade bank / Mondial Telecom), Lorenz Bogaert et Toon Coppens (Netlog / Twoo), André Duval (Duval Guillaume), Geert Desager (DDB Brussel), Tom Himpe (Anomaly / Naked Communications, London), Stijn Bijnens (Ubizen / Verizon / LRM Limburg), et l’on en oublie d’autres encore.

Pourquoi ces ‘exquise business angels’ choisissent-ils Kestens et accordent-ils leur confiance à un jeunot? “Il faudrait le leur demander, mais j’estime que le fait que j’ai déployé moi-même à 23 ans toute une activité qui résout vraiment un problème auquel de très grands acteurs sont confrontés, les a décidés”, déclare en souriant le jeune entrepreneur, qui va bientôt s’établir de manière permanente à San Francisco.

“Avec l’argent que nous avons à présent recueilli, nous pourrons améliorer notre produit, engager quelques bons développeurs et développer une équipe de vente à part entière”, poursuit-il. Ce week-end a vu le lancement de la troisième version de TwitSpark, alors que la quatrième devrait l’être d’ici deux mois. “Croyez-moi, mais cette version fera encore beaucoup parler d’elle à la concurrence (rire).”

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