Uber se voit intenter un procès pour avoir discriminé une personne souffrant d’un handicap

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Sebastien Marien Stagiair Data News 

Uber est accusée de discrimination envers une personne souffrant d’un handicap. La victime a intenté un procès à l’entreprise de taxi.

Une femme de l’état américain du Texas a intenté un procès à Uber, selon le site d’infos Gizmodo. Le service de taxi a refusé à 25 reprises de la transporter elle et son chien-guide. La femme souffre de paralysie cérébrale depuis 2009 et doit par conséquent être accompagnée pour garantir sa stabilité et sa mobilité.

Sièges sales?

Néanmoins, une loi fédérale américaine est très claire à propos des chiens-guides. Du point de vue légal, des entreprises telles Uber ne peuvent en aucune façon refuser ce genre d’animal. Il était très clair que le chien servait à accompagner la dame qui portait chaque fois une veste indiquant qu’elle en avait besoin.

Selon la femme, les chauffeurs recouraient souvent à des excuses pour ne pas l’emmener. Ils affirmaient être allergiques aux animaux ou ne pas disposer de suffisamment de couvertures dans la voiture pour protéger les sièges.

Discrimination

Uber même déclare toutefois prendre très au sérieux le soutien aux personnes accompagnées d’un chien-guide. “La loi interdit les chauffeurs utilisant l’appli Uber Driver à ne pas refuser un service à cause de la présence d’un animal d’accompagnement”, peut-on lire dans un communiqué sur le site web d’Uber.

“S’ils refusent, ils se livrent à de la discrimination vis-à-vis des personnes ayant besoin de l’accompagnement d’un animal. […] Les chauffeurs qui discriminent des gens pour ces raisons, perdent le droit d’utiliser l’appli Uber Driver”, poursuit le communiqué.

Promesses vaines

La victime explique qu’elle a à présent intenté un procès à Uber, parce que l’entreprise en a fait trop peu pour résoudre le problème. Les faits se sont passés durant les années 2016 et 2017. La femme a pris contact à plusieurs reprises avec Uber pour l’informer des faits.

Uber a réagi plusieurs fois. Elle a indiqué que les chauffeurs concernés avaient commis une faute et qu’elle allait veiller à mieux les former. De plus, elle a promis régulièrement d’accorder une compensation à la dame, mais en fin de compte, celle-ci n’a jamais rien reçu.

Elle accuse par conséquent Uber de mensonges. L’entreprise prétend aussi avoir cherché à prendre spontanément contact par téléphone avec la femme, mais selon celle-ci, un tel entretien n’a jamais eu lieu.

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