Oxford: “Jouer en ligne n’est pas aussi asservissant qu’imaginé”

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Pieterjan Van Leemputten

Une étude à grande échelle effectuée par l’université d’Oxford a recherché les liens existant entre le fait de jouer en ligne et le phénomène d’asservissement. Il existe certes des correspondances, mais moindres que ce que l’on craignait jusqu’à présent.

Les auteurs de l’étude de l’université britannique ont interrogé en ligne 19.000 personnes en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Canada et en Allemagne. Plus de la moitié d’entre elles jouait à des jeux en ligne récents. Deux à trois pour cent affichaient au moins cinq symptômes de ce qui est qualifié d’internet gaming disorder’ par des spécialistes américains. Un à deux pour cent de ces personnes indiquait se sentir ‘significativement mal à l’aise’ du fait de ne pas pouvoir limiter leurs temps de jeu.

Mais l’étude n’a pas établi de lien entre un possible asservissement et des effets négatifs sur la santé. “Contrairement à ce que l’on pensait jusqu’à présent, l’étude n’a trouvé aucun lien clair entre un possible asservissement et un impact négatif sur la santé. Il y a lieu cependant de mener davantage d’enquêtes dans un environnement scientifique sérieux pour savoir si le jeu en ligne est aussi asservissant que beaucoup le craignent”, indique le Dr Andrew Przybylski, qui a

publié l’étude.

Cette dernière a cependant trouvé que les joueurs en ligne affichaient trois fois plus d’excitation par rapport à d’autres indicateurs d’asservissement tels que le renoncement aux relations sociales. Trois personnes interrogées sur quatre ne montraient toutefois aucun symptôme lié à un comportement asservissant.

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