neoScores recueille 2 millions d’euros

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Dans le cadre d’une première grande phase de financement, la startup anversoise neoScores récolte 2 millions d’euros auprès de capital-risqueurs, de business angels et par financement participatif (crowdfunding).

neoScores est une petite entreprise internet qui numérise les partitions musicales. Le starter entend mettre fin à la tradition des partitions papier en permettant aux musiciens d’exploiter activement leur propre musique numérique. Grâce à une appli basée cloud, il est possible d’acheter, de télécharger, de stocker et d’utiliser des partitions. “Nous résumons toujours notre présentation par le slogan ‘l’iTunes des partitions musicales”, déclare le CEO Bart Van der Roost.

Après une recherche de fonds qui a duré quatre mois, l’entreprise annonce à présent non sans fierté avoir trouvé 2 millions d’euros de capital supplémentaire. Les fonds belges Theodorus III, PMV (Cultuurinvest) et SOFI investiront ensemble 1,2 million d’euros dans l’entreprise anversoise. En outre, 16 business angels y injecteront conjointement 700.000 euros, alors qu’une campagne de crowdfunding sur Bolero a rapporté encore 100.000 euros en une semaine.

Devenir le numéro un du marché mondial

Pour neoScores, ce capital supplémentaire arrive à point nommé pour soutenir la croissance de l’entreprise.

“C’est un scénario rêvé pour nous: un mix de capital institutionnel fiable, de financement participatif et de business angels provenant tant du monde IT, du secteur culturel que du domaine musical. Un ensemble bigarré donc, mais c’est ce dont nous avons besoin. It’s all about the network“, explique un enthousiaste Van der Roost.

L’ambition n’est dès lors pas des moindres: devenir le numéro un du marché mondial en partitions numériques. “Cela ne peut se faire que si l’on est le premier. Nous avons donc besoin d’argent pour pouvoir passer rapidement à la vitesse supérieure”, ajoute Van der Roost.

De plus, neoScores semble être un peu victime de son propre succès. “Au début, nous avons conclu trop de contrats avec de grand noms, ce qui fait que nous avons dû subitement faire face à un très grand nombre de chansons en ligne. En ne comptant que sur des poussées d’adrénaline et sur le soutien des amis, nous ne pouvions pas y arriver. Nous avions besoin de doping, ce qui se traduit par capital dans le petit monde des starters”, poursuit Van der Roost.

Finir le produit

Le capital récemment obtenu sera donc utilisé pour finir complètement le produit et devenir le leader du marché aussi rapidement que possible: d’abord en Europe, puis dans le reste du monde. “Qui sait, nous ouvrirons peut-être rapidement une filiale à New York, rien n’est exclu. Quand je vois où nous en sommes aujourd’hui, nous n’aurions jamais osé l’espérer il y a encore deux ans avec notre projet qui s’assimilait plutôt à du hobby”, affirme en riant le CEO de neoScores.

neoScores a été fondée en juillet 2013 par Bob Hamblok, Jonas Coomans et Bart Van der Roost, trois Masters en musique, doublés d’entrepreneurs passionnés par les nouveaux médias. L’entreprise occupe actuellement quatre personnes, mais elle prévoit d’en engager 6 de plus. neoScores possède pour l’instant quelque 5.000 utilisateurs et opère à partir de la Boerentoren d’Anvers.

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