Les opérateurs mobiles se rallient à eCall

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

L’industrie téléphonique mobile européenne s’est ralliée, par le biais de la GSM Association, au projet eCall des appels d’urgence dans les véhicules.

L’industrie téléphonique mobile européenne s’est ralliée, par le biais de la GSM Association, au projet eCall des appels d’urgence dans les véhicules.

Le fait que les représentants de la GSM Association aient signé la déclaration d’intention de l’UE d’introduire eCall dans l’ensemble de l’Europe, est une bonne chose pour le projet. Récemment, nous écrivions encore que la Commission européenne lançait un appel sans équivoque aux gouvernements européens, ainsi qu’aux industries des télécommunications et de l’automobile pour qu’ils s’efforcent davantage de lancer eCall aussi rapidement que possible. Dans le cas contraire, la Commission brandit la menace d’une régulation poussée.

Viviane Reding, commissaire européenne en charge des télécommunications, entend aujourd’hui complimenter formellement l’industrie téléphonique mobile pour avoir réagi si vite à son appel. “En soutenant le système européen des appels d’urgence dans les véhicules, elle fait preuve de responsabilité sociale et se montre réceptive aux applications innovantes de la technologie de la communication dans la vie quotidienne”, a déclaré Reding dans un communiqué de presse.

15 états membre sont actuellement prêts à introduire eCall. La plupart des autres – dont la Belgique – ont bien signé la déclaration d’intention en vue de démarrer son implémentation dans les plus brefs délais. Peter Van der Perre, directeur général d’ITS Belgium, disait encore au début de ce mois qu’en Belgique, un groupe de travail séparé a été créé pour accélérer le processus.

Six pays membres n’ont pas encore signé la déclaration d’intention eCall, à savoir le Danemark, la France, l’Irlande, la Lettonie, Malte et le Royaume-Uni. “Ces pays doivent à présent ne plus pousser sur le frein et se rallier à l’introduction d’un système susceptible de sauver des vies. Si tel n’est pas le cas, la Commission se verra obligée de sortir l’an prochain des propositions de loi”, réagit la Commission de manière ferme. Selon cette dernière, les appels automatiques pourraient, en cas d’accidents, sauver chaque année jusqu’à 2.500 vies dans l’UE.

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