‘Le taxi volant Airbus testé d’ici la fin de l’année’

© Airbus
Wim Kopinga Redacteur DataNews.be

Pour la fin de l’année, Airbus entend commencer à tester son taxi volant. Il permettra d’éviter les embouteillages, selon le CEO d’Airbus, Tom Enders.

L’année dernière, l’entreprise créait une division appelée Urban Air Mobility, dont le but est d’étudier des concepts capables de transporter des personnes individuelles ou des groupes au moyen d’un taxi aérien, selon l’agence de presse Reuters. Le but est de générer une appli de type Uber permettant aux gens de réserver des vols.

‘Il y a cent ans, le transport devenait souterrain, mais aujourd’hui, nous disposons des moyens technologiques pour le rendre volant’, a déclaré Enders lors de la conférence technologique DLD à Munich. Il estime qu’un taxi volant pour une seule personne devrait être prêt pour des démonstrations d’ici la fin de l’année.

Enders entend avec Airbus, le principal constructeur d’hélicoptères commerciaux au monde, investir dans de nouvelles technologies telles les véhicules autonomes et l’intelligence artificielle. Il mise ainsi sur l’ère des voitures volantes: ‘Si on ignore ces développements, on n’aura pas voix au chapitre sur d’importants segments du marché.’

'Le taxi volant Airbus testé d'ici la fin de l'année'
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Airbus n’est assurément pas la seule entreprise à s’intéresser aux voitures volantes.

En 1956 déjà, l”Aerocar’ avait été agréée aux Etats-Unis pour un usage civil. Malheureusement, cette voiture volante ne fut jamais mise en production, du fait qu’elle n’intéressait pas grand monde à l’époque. Six Aerocars ont bien été construites à des fins de démonstration, et il y en a encore et toujours une qui vole.

Ensuite et pendant longtemps, plus grand-chose n’a bougé en matière de voitures volantes, mais ces dernières années, l’on assiste à une recrudescence de l’intérêt pour ces véhicules.

En 2014, une entreprise slovaque présenta ainsi l’AeroMobil 3.0, et l’an dernier, le constructeur chinois de drones Ehang fit de même avec un drone accueillant des passagers lors du salon CES. Ajoutons que le fondateur de Google, Larry Page, finance en grand secret le développement d’une voiture volante.

A présent qu’un acteur aussi solide qu’Airbus s’y intéresse, l’ère de la voiture volante paraît se rapprocher vraiment. Airbus a les capacités pour injecter beaucoup de temps et d’argent dans cette technologie et prend ce projet ‘très au sérieux’, selon son CEO Enders. Son projet prévoit aussi de faire voler la voiture sur de l’énergie propre, afin que les villes ne soient pas encore davantage polluées. De plus, Enders envisage des avantages au niveau des coûts d’infrastructure: ‘Quand on vole, on n’a pas besoin d’injecter des milliards dans des routes et des ponts en béton.’

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