Le récent exercice de simulation ‘Cyber Europe 2010’ d’un cyber-incident/attaque a été une réussite, selon Enisa. Les premières conclusions intermédiaires ont été explicitées à Berlin.
Le récent exercice de simulation ‘Cyber Europe 2010’ d’un cyber-incident/attaque a été une réussite, selon Enisa. Les premières conclusions intermédiaires ont été explicitées à Berlin.
Le Dr. Udo Helmbrecht, executive director de l’agence européenne pour la sécurité de l’information Enisa, a expliqué à Berlin les premiers résultats de l’exercice ‘Cyber Europe 2010’. C’était là “le premier ‘cyber stress test’ européen réussi. Il a répondu à tous les objectifs fixés en testant la promptitude de l’Europe à faire face aux menaces en ligne contre l’infrastructure critique utilisée par les citoyens, les pouvoirs publics et les entreprises.” L’exercice proprement dit a réussi à maintenir un bon équilibre entre les aspects techniques et de communication.
Le succès de l’exercice porte avant tout sur les leçons qui peuvent être tirées, afin d’améliorer les futures réactions à des incidents/attaques du genre. Il y a encore un manque de mesures efficaces dans les pays membres qui ont pu être réellement testées. Nombre de pays membres de l’Union européenne devront donc y travailler. L’exercice était aussi une première étape dans le processus visant à créer une relation de confiance entre les participants paneuropéens. “Une meilleure collaboration et échange d’informations est nécessaire”, a-t-on entendu clairement. C’est ainsi que certains pays membres semblent ne pas savoir précisément comment les autres pays membres abordent ce genre de problèmes.
Il va de soi qu’il y aura à l’avenir davantage d’exercices du genre, auxquels le secteur privé devrait participer aussi. Pour ces futurs exercices, il faudra du reste prévoir davantage de préliminaires. Entre-temps, les pays membres sont encouragés à organiser des exercices au niveau national, avec l’aide d’Enisa.
Début 2011, un rapport complet sur l’exercice sera publié, au terme de l’analyse des historiques, etc.