La ville de Bruxelles licencie le nouveau directeur de GIAL qu’elle suspecte de fraude
La ville de Bruxelles confirme les soupçons de fraude dans des marchés publics au sein de GIAL, le centre informatique de la capitale. Cette a.s.b.l. fournit des services informatiques aux pouvoir publics locaux et gère entre autres les adjudications d’équipement et de services.
La ville de Bruxelles confirme les soupçons de fraude dans des marchés publics au sein de GIAL, le centre informatique de la capitale. Cette a.s.b.l. fournit des services informatiques aux pouvoir publics locaux et gère entre autres les adjudications d’équipement et de services. Yves Vander Auwera, qui dirige GIAL, et deux de ses collaborateurs ont été interrogés par la police en raison d’une possible fraude. Tous trois ont été licenciés sur base du principe de précaution, même si Marc Uyttendaele, l’avocat de la ville de Bruxelles, déclare que rien n’a été encore été démontré. Le collège de la ville de Bruxelles a décidé d’effectuer un audit ??interne de l’a.s.b.l. et de se constituer partie civile dans cette affaire. L’on s’attend à ce que le conseil communal approuve cette décision. Vander Auwera ne dirigeait GIAL que depuis six mois.
Les actions prises ont succédé à la réception la semaine dernière par l’administration communale d’un courrier envoyé par un membre du personnel de l’a.s.b.l., dans lequel le directeur de GIAL et deux de ses plus proches collaborateurs étaient accusés de fraude dans des marchés publics. Ce courrier a été entre-temps transmis au procureur du Roi. La ville de Bruxelles ne donne aucune autre information à propos de la fraude et des montants correspondants. Selon le journal La Dernière Heure, il s’agirait notamment de courts séjours d’agrément aux Etats-Unis et en France proposés sous la forme de voyages d’affaires par des soumissionnaires à des marchés publics. Yves Vander Auwera déclare rester serein vis-à-vis des accusations: “Je suis parfois connu comme un trublion”, explique-t-il au journal. “J’aime secouer le cocotier afin de remettre les choses en place, ce que tout le monde n’apprécie pas.”
Ce n’est pas la première fois que des problèmes potentiels se manifestent chez GIAL. En juin 2006, la ville avait déjà dû licencier deux fonctionnaires-dirigeants et deux collaborateurs de l’a.s.b.l. qu’elle soupçonnait également de fraude et d’abus de confiance. Un reviseur d’entreprise découvrit alors qu’entre 1998 et 2005, des logiciels développés par GIAL avaient été commercialisés par le biais d’une entreprise anonyme. (Belga, DH)
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