IBM rend public l’ordinateur quantique

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IBM met pour la toute première fois des ordinateurs quantiques à la disposition du grand public via le nuage. Les utilisateurs pourront exécuter notamment des expérimentations sur un processeur quantique du groupe technologique américain.

Des chercheurs d’IBM ont créé un processeur quantique disponible pour les utilisateurs par le biais d’une nouvelle plate-forme d’IT quantique accessible en utilisant le nuage d’IBM à partir de n’importe quel appareil desktop ou mobile. Les utilisateurs pourront faire tourner des algorithmes et effectuer des expérimentations sur le processeur quantique, travailler avec des qubits individuels et explorer des simulations de ce qui pourrait être possible sur le plan de l’IT quantique.

Les ordinateurs quantiques fonctionnent fondamentalement de manière différente que les ordinateurs actuels. Un ordinateur classique utilise des bits pour traiter l’information, et chaque bit représente un zéro ou un un. Les bits d’un ordinateur ordinaire sont remplacés dans un ordinateur quantique par des bits quantiques, aussi appelés qubits. Un qubit peut représenter en même temps un un, un zéro ou les deux, ce qu’on appelle aussi une superposition. C’est également grâce à cela que les ordinateurs quantiques effectuent certains calculs nettement plus rapidement que les ordinateurs classiques.

Le processeur quantique se compose de cinq qubits ultra-conducteurs et est hébergé dans l’IBM T.J. Watson Research Center de New York. En permettant au public d’accéder à l’IT quantique, IBM espère que pour les chercheurs et le monde scientifique en général, il sera plus aisé de mettre au point des innovations dans ce domaine, ainsi que de découvrir de nouvelles applications pour cette technologie.

IBM pense que l’IT quantique a de l’avenir et pourra résoudre potentiellement certains problèmes qui se posent aux superordinateurs actuels. Des systèmes IT dans le nuage pourraient ainsi être complètement sécurisés. En outre, il serait possible par exemple de découvrir de nouveaux médicaments, sans compter une ouverture à de nouvelles facettes d’intelligence artificielle. (ANP/WK)

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