IBM rassemble des ordinateurs pour épurer l’eau

Pour sauver la planète, il faudrait réduire davantage notre consommation d'eau © iStock
Pieterjan Van Leemputten

Grâce à un superordinateur virtuel, IBM a contribué à un projet scientifique pouvant rendre l’épuration des eaux plus propre et moins onéreuse.

Il s’agit d’une étude sur le comportement de l’eau. Une précédente découverte a révélé que des nanotubes de carbone (de minuscules structures creuses en carbone) peuvent filtrer les impuretés tout en laissant passer l’eau. Comme les scientifiques ne s’attendaient pas à ce que l’eau passe au travers des canalisations, le Center for Nano and Micro Mechanics de l’Université Tsinghua de Pékin a mené des recherches complémentaires visant à étudier le processus avec un débit d’eau réaliste.

Pour réaliser ces simulations, les chercheurs ont utilisé le World Community Grid d’IBM. Il ne s’agit ni d’un superordinateur ni d’un omniscient tel que Watson, mais d’un réseau de trois millions d’ordinateurs répartis à travers le monde. Ce réseau se compose de volontaires qui cèdent de la puissance de calcul inutilisée de leur ordinateur à IBM.

Des centaines de millions de calculs plus tard, il s’avère que “dans certaines conditions, les vibrations thermiques aléatoires naturelles des atomes dans les nanotubes peuvent avoir un effet significatif sur le courant d’eau”, selon les déclarations d’IBM. Ces vibrations peuvent accélérer le débit d’eau jusqu’à trois fois.

L’étude révèle son intérêt notamment pour le dessalement de l’eau de mer et d’autres types d’épurations, mais ouvre également des perspectives pour le monde médical, en particulier au niveau de la façon dont les médicaments passent au travers de fins canaux des parois cellulaires.

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