BEA bientôt dans le lit d’Oracle

Le fait que BEA Systems se soit entêtée des mois durant à déclarer que la spécialiste du middleware qu’elle est, valait plus que le montant de l’offre précédente d’Oracle, à savoir 17 dollars par action, soit 6,7 milliards de dollars en tout, a fini par payer. Aujourd’hui, les deux entreprises se sont en effet mises d’accord sur un montant de rachat de 19,375 dollars par action, soit 8,5 milliards de dollars.

Le fait que BEA Systems se soit entêtée des mois durant à déclarer que la spécialiste du middleware qu’elle est, valait plus que le montant de l’offre précédente d’Oracle, à savoir 17 dollars par action, soit 6,7 milliards de dollars en tout, a fini par payer. Aujourd’hui, les deux entreprises se sont en effet mises d’accord sur un montant de rachat de 19,375 dollars par action, soit 8,5 milliards de dollars.

8,5 milliards de dollars au comptant ou 19,375 dollars par action: les actionnaires de BEA Systems vont se frotter les mains. Tout particulièrement le gros actionnaire de BEA, Carl Icahn, qui monnaie au prix fort ses actions depuis assez longtemps déjà.

Au cours de l’automne dernier, la direction de BEA avait rejeté une offre de 6,7 milliards de dollars faite par Oracle, parce que l’entreprise était convaincue qu’elle valait plus. Oracle s’en trouva contrariée: “Les actionnaires de BEA ne doivent pas croire qu’Oracle va à l’avenir de nouveau offrir 17 dollars par action. Pas mal de choses peuvent changer: l’activité de BEA peut s’affaiblir, la bourse peut encore régresser après ses récents records ou Oracle peut investir son capital ailleurs.” Mais Icahn exigea aussi d’avoir voix au chapitre dans le processus de rachat.

Oracle envisage surtout l’intérêt de la combinaison des produits BEA avec le middleware Oracle Fusion. “L’architecture enfichable à chaud de Fusion permet aux clients d’associer leur BEA WebLogic Server à quasiment tous les éléments du middleware Fusion”, a déclaré Ellison. “Et ce n’est là qu’un exemple de la manière dont les clients pourront choisir entre les produits Oracle et BEA, tout en sachant qu’ils collaborent parfaitement et seront supportés des années durant.” Selon Charles Philips, président d’Oracle, le rachat est en outre aussi important pour Oracle, afin de s’étendre davantage en Chine.

L’on s’attend à ce que la reprise soit entérinée au milieu de cette année.

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