Avec sa Faktory, Pierre L’Hoest veut faire émerger d’autres EVS

Après avoir connu lui-même le succès et la fortune avec EVS, société liégeoise leader mondial du ralenti TV, Pierre L’Hoest veut à présent aider d’autres entrepreneurs, Belges ou étrangers, à concrétiser leurs rêves.

Après avoir connu lui-même le succès et la fortune avec EVS, société liégeoise leader mondial du ralenti TV, Pierre L’Hoest veut à présent aider d’autres entrepreneurs, Belges ou étrangers, à concrétiser leurs rêves. S’appuyant sur son patrimoine propre, il a créé la Faktory, à la fois accélérateur et fonds d’investissement pour start-up technologiques. Après un an de maturation et la constitution d’une équipe de 8 conseillers, la Faktory est entrée dans sa phase pleinement opérationnelle. Sa direction quotidienne a été confiée à Simon Alexandre, ancien directeur du centre de recherche CETIC.

Pierre L’Hoest s’est fixé comme objectif d’accompagner 4 à 5 entreprises par an. Chaque start-up sélectionnée bénéficie pendant son accélération – une période moyenne de 2 ans doit en principe être suffisante pour démontrer un véritable potentiel commercial – de moyens humains et financiers pouvant aller jusqu’à 100.000 euros. Ensuite, la Faktory peut le cas échéant réaliser un apport en capital allant de 250.000 euros à 2 millions, toujours dans une logique de prise de participation minoritaire.

L’accélérateur privé mise sur des projets technologiques qui ont un potentiel de “rupture”, plus précisément dans le monde des TIC, de la santé, de l’environnement et du broadcast. “Notre focus n’est pas sur les start-up web mais plutôt sur des technologies qui ont un volet industriel. La question des valeurs est également essentielle. Il est important que les projets soient en harmonie avec un développement éthique et génère de la valeur pour la société,” explique Pierre L’Hoest.

Discrétion sur les projets
Trois projets ont pour l’heure été sélectionnés sur une cinquantaine de dossiers reçus. Contrairement à d’autres accélérateurs, accueillant des projets à un stade plus précoce, la Faktory veut assurer une certaine discrétion autour des projets qu’elle ‘couve’. Pour ne pas divulguer de potentiels avantages concurrentiels. Tout au plus a-t-on pu apprendre qu’un projet sélectionné concerne des ‘medical devices’. Les entrepreneurs hébergés ne sont pas non plus frais émoulus de l’université, mais plutôt “des personnes d’un certain âge, qui ont déjà quelques médailles à leur actif.”

L’une des vocations de La Faktory est de faciliter les rencontres humaines entre des profils plutôt scientifiques, détenteurs de brevets, et des entrepreneurs de tous âges tentés par l’aventure de la start-up. En plus de ses services d’accompagnement et de coaching, la Faktory mettra à disposition des start-up des outils collaboratifs et des solutions dans le cloud pour mutualiser un certain nombre de besoins administratifs ‘back-office’ notamment.

“Le territoire wallon est riche de talents et d’innovations technologiques qui ne demandent qu’à être transformés en aventures industrielles. Le fait d’apporter de façon complètement intégrée l’encadrement, des conseils et des moyens suffisants pour démarrer, fera gagner du temps aux entrepreneurs. C’est notre pari,” embraie Simon Alexandre.

La Faktory est actuellement installée dans le Business Center de l’aéroport de Liège. À l’horizon 2015, elle devrait s’implanter Quai Marcelis, dans le centre-ville de Liège, dans un bâtiment hors normes qui combinera espaces dédiés aux start-up, zones de biodiversité et d’agriculture urbaine, ainsi que des logements.

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