Le fisc grève le bénéfice net de Steria

Le groupe de services IT Steria commence certes à ressentir les effets du rachat de l’entreprise britannique Xansa. Mais son bénéfice net déçoit en raison d’une imposition exceptionnelle.

Le groupe de services IT Steria commence certes à ressentir les effets du rachat de l’entreprise britannique Xansa. Mais son bénéfice net déçoit en raison d’une imposition exceptionnelle.

Le chiffre d’affaires de Steria a crû de 12,7 pour cent à 1,4 milliard d’euros. Son bénéfice d’exploitation a, lui, progressé de 18 pour cent à 95,7 millions d’euros. Ces chiffres incluent déjà quelques mois de résultats de Xansa. Ce spécialiste britannique en ‘business process outsourcing’ (BPO) a été racheté en juillet 2007 pour plus de 600 millions d’euros.

Le bénéfice net a pourtant régressé cette année de quasiment 8 pour cent à 50 millions d’euros. Steria invoque des impôts exceptionnels comme explication. Si tel n’avait pas été le cas, le bénéfice net aurait légèrement progressé (+ 0,4 pour cent).

Steria s’attend à ce que la reprise de Xansa fasse pleinement ressentir ses effets cette année. L’entreprise table sur une économie de 23 millions d’euros en 2008 et sur une marge d’exploitation supérieure à 8 pour cent. Grâce à Xansa, Steria a fait son entrée dans le top 10 des plus importantes entreprises de services IT de Grande-Bretagne. Ce rachat fait en sorte que Steria possède la plus grande proportion de main d’oeuvre indienne (par rapport au personnel total) de toutes les entreprises de services IT européennes: plus d’un quart de son personnel se trouve en Inde, ce qui représente quelque 5.100 collaborateurs.

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