The eID Company: Doper l’utilisation de l’eID

Créée en septembre 2007 par 3 anciens de Fedict, Hugues Dorchy, Yüksel Balci et Olivier Libon qui y étaient responsables du projet de carte d’identité électronique, The eID Company entend convaincre les entreprises et les services publics à recourir à l’eID pour sécuriser leurs processus électroniques.

Créée en septembre 2007 par 3 anciens de Fedict, Hugues Dorchy, Yüksel Balci et Olivier Libon qui y étaient responsables du projet de carte d’identité électronique, The eID Company entend convaincre les entreprises et les services publics à recourir à l’eID pour sécuriser leurs processus électroniques.

A fin 2008, chaque Belge (voire chaque étranger résidant chez nous et jeune de moins de 12 ans, ces projets étant en phase pilote) disposera d’une eID. Et au niveau européen, une “idendité électronique” devrait être fournie à chaque citoyen pour 2010. Bref, le support existe. “Et le modèle belge est bon puisque la carte ne comporte aucune information et ne permet d’inscrire aucune donnée. Il s’agit d’une clé d’accès permettant d’ouvrir des portes vers les sources authentiques”, résume Hugues Dorchy. Et un projet entièrement financé par le secteur public. Reste que le fédéral a surtout insisté sur la technologie plutôt que les applications (même si l’on recenserait de l’ordre de 450 applications disponibles dans les administrations, n’en déplaise à certains…).

Face à un certain cadenassage du marché des applications pour le secteur public, The eID Company a décidé de cibler les entreprises privées en se focalisant sur “les processus électroniques d’entreprise de bout en bout sur l’internet ou l’intranet.” En pratique, l’entreprise propose une plate-forme de services basée sur l’eID (ou tout autre certificat ou identification numérique), des modules logiciels pré-développés ou conçus sur mesure ainsi que des projets d’intégration, outre des services de consultance et de réalisation. “Nous pouvons partir de la réflexion sur le ‘business process’ et aller jusqu’à l’implémentation pratique”, insiste encore Hugues Dorchy.

Et de citer l’exemple d’un gestionnaire de flotte de véhicules d’entreprise qui pourrait, grâce à l’eID, sécuriser l’ensemble du processus électronique avec la compagnie de leasing, depuis la demande de voiture jusqu’à la mise à disposition en passant par les aspects d’assurance, d’approbation, etc. “Nous sommes encore en phase d’évangélisation”, insiste Hugues Dorchy qui vient pourtant de signer un contrat pour 5.000 utilisateurs. “Nous sommes pionniers sur un marché au potentiel énorme”, croit encore Dorchy qui espère que le fédéral agira comme un catalyseur.

Nom: The eID CompanySiège: WavreFondation: 2007Effectifs: 3Investissements et/ou subsides: fonds propres et ligne de crédit

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