Bruxelles doit devenir la capitale ICT de l’Europe

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Bruxelles est la capitale de pas mal de choses, mais certainement pas encore la capitale ICT. Néanmoins, elle pourrait le devenir grâce à sa concentration d’entreprises ICT innovantes, ainsi que d’instituts de recherche et d’enseignement.

Bruxelles est la capitale de pas mal de choses, mais certainement pas encore la capitale ICT. Néanmoins, elle pourrait le devenir grâce à sa concentration d’entreprises ICT innovantes, ainsi que d’instituts de recherche et d’enseignement.

Que lui manque-t-il encore? Une politique à long terme se focalisant sur l’image, l’innovation, la formation, l’e/m-gouvernement, les solutions de mobilité intelligentes et, last but not least, un budget suffisant. Un partenariat entre les pouvoirs publics et le secteur privé devrait permettre à Bruxelles d’évoluer pour devenir la capitale ICT de l’Europe et une véritable vitrine innovante internationale.

Le 21ème siècle sera le siècle des villes, et Bruxelles dispose de pas mal d’atouts pour attirer les investisseurs, comme par exemple la présence sur son territoire d’institutions européennes et internationales.

L’ICT sera l’un des moyens avec lesquels la lutte concurrentielle entre les villes sera menée. Et la concurrence internationale va de l’avant. Stockholm a ainsi misé pleinement sur l’ICT ces dernières années et est devenue l’un des principaux centres ICT de niveau mondial. Un exemple pour Bruxelles, selon Agoria, mais la ville devra encore relever d’autres défis importants pour devenir une Bruxelles numérique et intelligente. Agoria souhaite déjà miser sur 5 domaines d’action prioritaires: l’image, l’innovation, la formation, l’e/m-gouvernement et l’ITS.

Qui aime Bruxelles? On n’apprécie pas ce qu’on ne connaît pas. Malheureusement, cet adage se vérifie trop souvent dans le cas de Bruxelles. L’on évoque trop souvent que les problèmes et l’on omet les atouts de cette ville internationale. Exploiter ces atouts, telle est l’une des tâches de la nouvelle agence pour la promotion des exportations et les investissements étrangers. Elle doit engager des attachés ICT itinérants qui promotionneront et accompagneront Bruxelles et ses entreprises ICT à l’étranger et attireront de nouveaux investissements ICT.

Innover, c’est croître

Le budget R&D doit être augmenté de 10 pour cent l’an. Les projets de recherche, tels Varibru, doivent être soutenus et promus. Le but est de développer un ICT center of excellence pour les producteurs de logiciels qui réalisent des produits à la mesure du client. Une autre proposition est l’introduction des chèques innovation pour les PME.

On recherche informaticiens

Le gouvernement bruxellois ne compte pas suffisamment d’informaticiens. La raison en est un manque de qualification. Voilà pourquoi les formations ICT doivent être doublées pour les demandeurs d’emploi.

Les pouvoirs publics accessibles par voie numérique et mobile

Le guichet IRISbox notamment doit être étendu à toutes les communes, et l’utilisation de l’eID doit être stimulée. Les permis doivent pouvoir être demandés par voie numérique, et le réseau de la prochaine génération IRISnet 2.0 doit être également disponible pour les centres d’affaires.

Les ‘smart cities’ aisément accessibles

Bruxelles est-elle une ‘smart city’? Sur base de l’accessibilité et de l’utilisation de solutions ICT intelligentes de gestion de la mobilité, la réponse est négative. Influence des feux de signalisation, gestion des incidents, régulation du trafic entrant et sortant, informations sur les déplacements et guidage de parkings. De l’habituel dans d’autres villes, et demain aussi à Bruxelles, espérons-le? Il faut instaurer un plan directeur de gestion dynamique du trafic. En outre, l’on pourrait également réfléchir à l’introduction du péage intelligent dans la zone GEN, à condition que le GEN soit opérationnel à ce moment. L’introduction de toutes ces mesures pourrait réduire le trafic de plus de 20 pour cent.

Cinq domaines stratégiques que les pouvoirs publics et les entreprises ICT bruxelloises pourront aborder conjointement. Ce partenariat devrait permettre à Bruxelles de devenir la porte d’entrée numérique de l’Europe, ainsi que la capitale ICT européenne, où les entreprises tant locales qu’internationales se sentiront chez elles et les bienvenues.

Paul Soete CEO d’Agoria

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