VMware: quand l’IT se met au vert

A l’occasion de sa conférence internationale des utilisateurs, VMware vient d’annoncer que le fournisseur d’énergie Pacific Gas and Electric Company (PG&E) offrait une prime substantielle à ses clients supprimant des serveurs de leur infrastructure IT.

On savait l’informatique en général, et les serveurs en particulier, gourmands en énergie. Et pas seulement au niveau de la consommation électrique des machines, mais aussi du conditionnement d’air nécessaire au refroidissement des infrastructures. Une question que les directeurs IT prennent aujourd’hui toujours plus au sérieux. D’autant que la consolidation des serveurs dans des salles IT est une réalité. D’où notamment le recours à des serveurs lames.Mais voici que le fournisseur américain d’énergie Pacific Gas and Electric Company (PG&E) vient d’annoncer une offre originale à l’occasion de VMWorld 2006, la réunion annuelle des utilisateurs VMware. Pour rappel, VMware est le leader ‘historique’ de la virtualisation de serveurs, une technologie qui permet notamment de virtualiser des serveurs physiques afin d’optimiser l’utilisation des capacités serveurs existantes. Car on existe généralement qu’un serveur classique n’est utilisé qu’entre 10 et 20% de sa puissance affichée. Or la virtualisation telle que la prône VMware permettrait d’atteindre 60, voire 80% d’utilisation effective de la capacité existante.Pour accélérer encore ce processus – les observateurs estiment aujourd’hui que 40% des entreprises américaines n’ont pas encore adopté la virtualisation de serveurs – le fournisseur d’énergie PG&E propose donc une prime aux entreprises clientes qui abandonnent des serveurs… en les virtualisant. Une initiative originale qui va dans le sens d’une meilleure utilisation des ressources énergétiques de la planète. La couche d’ozone devra peut-être remercier demain les éditeurs de solutions de virtualisation.

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