Oracle assimile parfaitement ses multiples rachats

Le géant des logiciels d’entreprise Oracle semble avoir bien digéré les nombreuses reprises qu’elle a effectuées durant l’année fiscale dernière, dont la principale était celle de Siebel. Il enregistre en effet une hausse de 22 pour cent de son chiffre d’affaires et de 17 pour cent de son bénéfice.

Outre un solide quatrième trimestre, Oracle présente des résultats annuels très valables. L’an dernier, son chiffre d’affaires a grimpé de 22 pour cent à 14,4 milliards de dollars, alors que son bénéfice net a crû de 17 pour cent à 3,4 milliards de dollars. Dans le segment des logiciels, qui représente 11,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, la hausse des revenus sur les nouvelles licences est la plus sensible dans les applications: +66 pour cent. Dans les bases de données et le middleware, la croissance est de 9 pour cent. Quant au chiffre d’affaires dans le segment des services, il atteint 2,8 milliards, en hausse de 19 pour cent.Malgré ces chiffres intéressants, le bénéfice par action n’a augmenté que de 0,80 dollar, à savoir de 19 pour cent seulement par rapport à l’an dernier. Ce faisant, Oracle n’atteint pas tout à fait son objectif d’une croissance de 20 pour cent par an. “Mais sur une période de deux ans, notre bénéfice par action a crû de 56 pour cent. C’est nettement plus que la croissance de 20 pour cent par an telle que prévue”, déclare, comme pour s’excuser, Safra Catz, directeur financier d’Oracle.A la lecture des chiffres, Oracle paraît donc avoir assimilé les nombreux rachats effectués l’an dernier, y compris celui de Siebel, d’une valeur de 10,5 milliards de dollars. Il appartient à présent surtout à l’éditeur de logiciels de ne pas effrayer les clients des ex-Peoplesoft, JDEdwards et Siebel par un passage obligé vers le nouveau progiciel exhaustif ‘Fusion’. Dans ce but, Oracle a intensivement communiqué ces derniers mois sur son ‘sempiternel support’ et sur la poursuite du développement des différents logiciels des entreprises absorbées. Outre le fait que – selon Oracle – Fusion doit devenir ‘the best of all worlds’.

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